(Gabonews) : L’agriculture semble intéresser à présent beaucoup de personnes. Mais, c’est un domaine qui exige d’énormes sacrifices. Le chef du secteur agricole dans le département de la Dola, Jules Bernard Koumba encourage les populations locales à se lancer dans la mise en place des plantations, des jardins. Kebir et Marthe vivent en couple depuis longtemps. Ils ont trouvé leur filon : le maraîchage.

C’est un genre d’agriculture à cycle court qui procure en peu de temps de l’argent à investir dans le vivrier. "Nous avons commencé les 1ers jardins de légumes avec moins de 15000f" résume Kebir . Le couple a entraîné les gosses dans l’aventure agricole. Progressivement, ils s’équipent en matériel de travail. Le secteur attire peu de gabonais pour diverses raisons. « L’homme politique nous a fait miroiter dans ce pays, on essaie de se lancer avec difficultés », regrette subtilement Christian.

Sur les sites les acheteurs se précipitent. Le maraîcher exige l’approvisionnement en eau, c’est ce qui explique plusieurs personnes s’installent le plus souvent à proximité d’un cours d’eau.

Sur le marché local, le tas de 5 piments est à 200f, l’oseille détaillé se fixe au même prix. Bien de jardiniers ont choisi des produits phares comme le choux, la marente, la tomate, un kilogramme de poivrons est à 2000f, il produit plus d’argent au détail. A quand la prise de conscience des nationaux ? L’activité retarde au démarrage.

DKT