Ngounié : Pêche et abattage rythment le quotidien

16 septembre 20200
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La culture de la pêche artisanale et des travaux champêtres se transmet de génération en génération au-delà du modernisme qui s’enracine dans les habitudes des populations gabonaises

(Gabonews) : Il est presque 6h du matin, le matériel de pêche est déjà prêt, le groupe se forme autour de Diane Moutsinga de l’ONG « Musiru Divag », une association très portée vers les travaux champêtres, une autre qui se met aussi en piste pour la pêche à la nasse.

Il faut d’abord repérer les sites d’activités. Ensuite se donner rendez-vous pour les prochains jours. Pendant que certains se mettent dans le marigot pour capturer des poissons, d’autres abattent les arbres sur l’espace à cultiver. « C’est un courage de se jeter à l’eau à la lueur du jour », reconnaît Pacôme. Le développement d’activités génératrices de revenus prend forme à Fougamou dans le département de Tsamba Magotsi. C’est un travail qui se fait en solidarité. La trésorerie traîne l’évolution des ONG. « Nos cotisations sont encore au stade de tâtonnement », confie la présidente Diane Moutsinga.

Effectivement, il y a des difficultés à mobiliser les ressources humaines. Il faut des machettes, des haches, des nasses. Ce sont des activités saisonnières à l’exemple de la grande saison des pluies.

DKT

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