GABON CULTURE : L’ouverture de la 4ème édition du SILAL

20 avril 20170
Partager

La quatrième édition du Salon international du livre et des arts de Libreville(SILAL) s’est ouverte hier mercredi 19 avril dans la capitale gabonaise en présence de plusieurs artistes venus d’ici et d’ailleurs. Écrivains, peintres, comédiens, poètes, slameurs, griots étaient de la partie pour donner une plus-value à cette rencontre artistique aux couleurs africaines.

C’est sous une grosse tente aménagée pour la circonstance que la quatrième édition du Salon international du livre et des arts de Libreville(SILAL) a officiellement ouvert ses portes. Au menu, promouvoir la langue française et les cultures africaines, tout en rendant hommage à Amadou HAMPATE BA. Livres, romans, recueils de poèmes, objets d’arts, tableaux… sont au rendez vous.

Jeff Aston IKAPI, auteur des plusieurs bandes dessinés est du rendez vous pour présenter ses œuvres au public. ‘’Mes productions véhiculent des messages de la société’’ nous dit il. « Je transcris noir sur blanc, le quotidien propre à l’actualité gabonaise en particulier et surtout, celle africaine, en général. J’appelle à la prise de conscience de chacun de nous pour construire un monde meilleur » nous confie Jeff. Ce que ne démentira pas Catoucia, venue pour se procurer une bande dessinée dédicacée par son auteur.

L’artiste Chima OGBONNAYA n’a pas manqué le rendez vous. La protection de l’environnement est son cheval de batail : « Je peins pour faire prendre conscience à l’humanité toute entière. Dans ce sens, l’homme doit développer, protéger, préserver et promouvoir son environnement. Il faut l’aimer. Si on ne l’aime pas, on ne peut pas le protéger. Les artistes ne détruisent pas. Ils ne sèment pas la terreur. Ce qu’il a de meilleur, c’est ce qu’il apporte au monde », confesse cet amoureux de la nature et de ses bienfaits. Il salue au passage l’initiative du SILAL.

C’est aussi l’occasion pour les enfants, amoureux des bandes dessinées d’être de la partie pour apprécier et rencontrer leurs auteurs.Le président de l’Union des écrivains du Gabon (UDEG) reconnait que les artistes ont un devoir de culture, un devoir de mémoire à promouvoir la culture gabonaise. La promouvoir, afin qu’elle soit consommée et appréciée à sa juste valeur. Pour Eric Joël BEKALE, la culture gabonaise dans son ensemble, a de beaux jours devant elle. Le Président de l’UDEG s’est inscrit dans la droite ligne de la pensée d’Amadou HAMPATE BA, à qui un hommage est rendu en cette quatrième édition. Comme quoi, ‘’En Afrique, dira t’il, un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle’’.Les artistes ont le devoir de matérialiser la culture pour qu’elle soit toujours vivant et d’actualité.

Martial TSONGA

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire