HIP-HOP/GABON : La gente féminine prend du galon

11 mars 20190
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Habituellement cantonnées au rôle de choriste ou objets décoratifs dans les clips vidéos du genre musical Hip-hop, les femmes sont désormais des artistes à part entière. La belle carrière de Tina et la récente sortie de Mareless du label Mapane Life Style, qui force l’admiration des plus grands, tend à le confirmer.

Jusqu’à une récente époque, les femmes n’étaient pas logées dans la même enseigne que les artistes Hip-hop du sexe opposé. Ces dernières faisaient des brèves apparitions dans des clips vidéos pour y apporter une touche sensuelle, afin de captiver le plus grand nombre de téléspectateurs devant l’écran. Elles étaient rarement au-devant de la scène entant qu’artiste solo. On pense notamment à Amour Clara du groupe Raaboon et à Alexia du collectif SlûûmDûûm Clean, de Encha’a. Naneth, qui avaient déjà réussi à se frayer un chemin dans le milieu ont fini par quitter le genre musical Hip-hop pour embrasser celui de la variété, auprès de Pierre-Claver Akendengué.

Les Artistes Hip-hop des années 2010, se démarquent de la précédente génération, en ce sens qu’elles sont clairement mises en avant par les producteurs. Dès ce moment, nous pouvions désormais compter sur plusieurs artistes féminines Hip-hop, qui excellent dans le Rap, le RN&B et l’Afro Pop. L’artiste Tina, qui est une des doyennes dans le milieu, a par exemple une carrière aussi pleine que celle de ses collègues masculins ou sinon plus encore.

Tina, ce sont des singles, trois albums, et plusieurs collaborations à succès. On pense notamment à ses duos avec ARIEL T, BUBAL BU KOMBILE et KÔBA BUILDING. Le milieu Hip-hop vert, jaune et bleu compte en son sein des rappeuses qui force le respect et l’admiration. Parmi ces artistes Hip-hop, on peut citer LEINTS DE CLOIRE, VICKY, SISTA KASH et beaucoup d’autres. L’une des dernières rappeuses à avoir intégré la liste est MARELESS. Elle est une rappeuse produite par le label Mapane Life Style. A son sujet, les faucilles du milieu en disent le plus grand bien. Les femmes tiennent aujourd’hui le micro et ne comptent pas le lâcher aussi tôt.

D.M

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