15 ans nous séparent des premiers pas de Macy Ilema entant qu’artiste solo. C’est en effet, en 2005 que l’artiste a intégré la structure Wimbil Studio avant d’éclore en 2007 avec le projet " Ndjami ". Avant de voir la lumière, Macy Ilema a longtemps accompagné des têtes d’affiches de la musique urbaine à l’orée des années 2000. On pense notamment au groupe Africain Soul et à des rappeurs solo tels que Dr Adam’s et Val-R. Ces expériences mêlées à la magie de son équipe de production a fait passer Macy du rang d’artiste en devenir à celui d’artiste confirmé.

Son succès qui traverse les frontières gabonaises place l’artiste au rang d’ambassadrice de la culture gabonaise. Une culture dont elle s’est véritablement rapprochée en 2002. << Je suis allée à la rencontre de ma culture en 2002 en séjournant dans mon village. C’est là-bas que j’ai appris à parler le Nzébi >> a-t-elle fait savoir à Lima et Big C. Cette anecdote colle à l’image que beaucoup se font de l’artiste : une amoureuse de la chose culturelle. Il n’est pas du tout étonnant de constater qu’elle chante dans pas moins de huit (8) ethnies gabonaises.

Macy Ilema, le fleuron du label Wimbil studio veut aller encore plus loin : << J’aimerais chanter dans la cinquantaine d’ethnies que nous avons au Gabon >>. Cette idée qui peut paraître disproportionnée à bien des égards, montre à quel point cette enfant des PK à de l’ambition. Après 15 ans de carrière qui nous livrent une biographie aussi longue qu’un bras, Macy ne compte pas s’arrêter là.

L’artiste devrait en principe sortir son quatrième album cette année. Tenant compte de l’actualité qui est prédominée par le Covid-19, le projet a de forte chance de paraître l’an prochain : << Mon album devrait sortir au mois de Mai. Mais, je devoir le reporter à l’an prochain en raison du Covid-19 >>. C’est justement en parlant de cette crise sanitaire que l’artiste a clôs son passage dans l’émission, en délivrant aux auditeurs un message de sensibilisation.

D.M