Romanticka’a : Le rappeur qui revendique sa « gabonité » culturelle

20 avril 20200
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Ce mois Avril, le réveil matinal 93.5 FM ( Gabonews ) a reçu un artiste qui place la culture gabonaise au centre de ces créations. Ce dernier n’est autre que le rappeur Romanticka’a alias Big Row. Dans l’interview que nous lui avons accordée, l’artiste a réaffirmé son attachement à la culture gabonaise. Par son engagement, l’artiste fait partie du lot de rappeurs qui donnent une identité au Rap gabonais.

« Engouéééé... », c’est par ce cri traditionnel qui fait appel aux esprits de la forêt que Romanticka’a a entamé l’émission. Le cri poussé avec fracas pendant un laps de temps symbolise en un mot, l’attache que cet artiste a pour la culture gabonaise. Cet amour, qui est " la nourriture de son esprit " impact sa musique. À tel point qu’il est parvenu à l’intégrer dans le milieu du hip-hop sous la dénomination " Tradi-Gang ". Ceci était un pari risqué quand on sait que le milieu hip-hop est beaucoup influencé par l’approche américaine et française.

Répondant aux questions de Lima Kassa et Big C, Big Row le ressortissant du village dénommé " ndougou " en français et en sa langue maternelle ( le Gisira ), a donné des éléments de réponses qui définissent le chemin qu’il emprunte dans la musique. Il s’érige en porte drapeau d’une culture qui n’a rien à envier aux autres. Son arrivée dans la musique n’est pas fortuite. « Je suis artiste depuis l’âge de trois ans », explication qu’il donne aux auditeurs quant à ses premiers pas dans la musique. Il faut dire qu’à cet âge, il jouait déjà à un instrument de musique traditionnel : le tam-tam. C’est par cet instrument et d’autres outils de cultures qu’il compte faire découvrir la musique gabonaise hors de nos frontières. L’intitulé de son prochain album " Vainqueur " en dit long sur l’ambition qui l’anime.

Le combat est certes rude. Mais, le Big Row fera du mieux que possible pour faire bouger les lignes. Il se réjouit de voir que beaucoup d’artistes hip hop vont dans la même direction que lui. À l’instar de Nga’kumb, Stylei et bien d’autres qui intègrent dorénavant la culture gabonaise dans la musique urbaine, par le rythme Ikoku. Après ce passage dans le studio bleu de Gabonews, les auditeurs des 93.5 FM peuvent désormais présenter Romanticka’a à ceux qui ne le connaissent pas.

D.M

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