...il est urgent d’assurer la réhabilitation du réseau routier en terre..."

26 janvier 20230
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Le Premier ministre gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze était devant le représentant du peuple pour sa déclaration de politique générale le mardi 24 janvier 2023. Douze point ont été évoqués pour ses priorités. Parmi les douze points, le sempiternel problème de route a été évoqué. Ici, l’intégralité de ses propos

"Le glissement de terrain survenu au PK333 du chemin de fer transgabonais, entre les gares d’Offoué et de Booué dans la nuit du 23 au 24 décembre 2022, est venu nous rappeler l’importance et l’urgence de renforcer et de préserver notre réseau routier national.

C’est dans cette optique que les travaux de la première phase de la Transgabonaise entre le PK24 et le PK105 seront prochainement livrés, assurant une liaison routière très fluide entre Libreville et Nsile, sur la Route Nationale 1.

La deuxième phase de ce projet qui comprend les tronçons Nsile-Bifoun (63km) et Bifoun-Ndjolé (56km), sera lancée au courant du premier semestre 2023.
D’autres travaux seront lancés dans les mois à venir pour le pavage des voiries de Bitam, Boumango, Mbigou, Moulengui-Binza et Oyem.

Il nous faudra, dans le même temps, trouver les mécanismes les mieux adaptés pour la relance et l’achèvement de certains projets routiers à l’arrêt depuis quelques années.

Il s’agit entre autres des tronçons Ovan-Makokou, Moanda-Bakumba, Ndendé-Tchibanga, Tchibanga-Mayumba et Forasol-Mbega.

Qu’on s’entende bien : mon engagement n’est pas de terminer ces tronçons de route avant le mois d’août 2023. J’indique clairement que mon Gouvernement s’attachera à trouver des solutions en vue de la reprise et de l’achèvement de ces travaux.

Par ailleurs, au-delà des chantiers routiers bitumés, il est urgent d’assurer la réhabilitation du réseau routier en terre, car son état de forte dégradation actuelle constitue une entrave à la liberté de mouvement des populations, autant qu’elle constitue un goulot d’étranglement pour la circulation des biens.

A cet effet, j’ai demandé au Ministre des Travaux publics d’élaborer un programme d’urgence en vue de la reprise, sans délai, des travaux d’entretien des routes en terre, en entreprises et en régie.

Ce programme devra permettre la remise à niveau d’environ 1452 km de routes en terre, notamment l’axe majeur qu’est la voie dite économique reliant Libreville à Franceville via Alembè.

Ces travaux seront financés pour partie par le budget de l’Etat et pour l’autre partie, par l’implication des opérateurs économiques des secteurs forêts, bois, mines et pétrole, principalement.

Dans la nomenclature gouvernementale actuelle, le Président de la République et moi-même, conscients de l’urgence que constitue la réhabilitation du réseau routier national, avons choisi d’ajouter aux missions du Ministère des Travaux Publics, de l’Equipement et des Infrastructures, celle de la connexion des territoires.

L’engagement de mon Gouvernement est de parvenir dans des délais raisonnables, à rendre carrossables par toutes saisons nos routes en terre.
Nous devons donc par-delà les marchés confiés aux PME, nous employer à rééquiper les subdivisions des travaux publics dans nos provinces."

Alain-Claude BILIE-BY-NZE
Chef du gouvernement

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