Renforcement des capacités des archivistes des structures sanitaires

25 octobre 20210
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Le Bureau Unesco Libreville avait organisé, les 21 et 22 octobre dernier, un atelier de renforcement des capacités des archivistes des structures sanitaires pour une meilleure prise en charge des documents sur la Covid-19 et ceux spécifiques aux domaines de la santé et des prestations sociales.

La formation a tenu son pari. Plusieurs participants ont répondu à l’appel de l’" Atelier de renforcement des capacités des archivistes des structures sanitaires pour une meilleure prise en charge des documents sur la Covid-19 et ceux spécifiques aux domaines de la santé et des prestations sociales". Face au monde de plus en plus changeant, où tout s’accélère, se confond, se précipite, la sauvegarde et la conservation de l’image des choses, celle de nos origines, celle de notre passé, celle de notre existence, revêt une importance capitale.

Le Bureau de l’Unesco à Libreville se félicite de la tenue de cette formation qui visait entre autres à former les gestionnaires des structures documentaires et autres personnels exerçants dans les structures sanitaires, les Institutions de santé et les organismes de prestations sociales à la gestion des documents spécifique à la santé ainsi qu’aux méthodes de traitement et aux normes internationales en la matière. "La mémoire ne se constitue pas après l’événement. C’est pendant qu’il faut y penser" précise Estelle Obé épouse Zoghessie, Présidente de l’ADG.

Dans le mot de circonstance d’Eric Voli Bi, Représentant de l’Unesco au Gabon, il ressort que" L’archivage aujourd’hui doit s’arrimer à la rapide expansion et intégration des technologies de l’information et de la communication pour la préservation des documents numériques". Il poursuit en expliquant que c’est pourquoi en 2015, l’Unesco a adopté une Recommandation concernant la préservation et l’accessibilité des éléments documentaire à l’ère du numérique, laquelle comporte des propositions concrètes à l’endroit des Etats pour l’identification, la préservation et la valorisation de ces documents ainsi que sur la formation et le développement de capacité, sans oublier les mécanismes de partenariat.

L’on retient aussi de ce rendez-vous des archivistes, que l’ensemble de ces documents écrits et visuels constituent des éléments puissants de perpétuation de la mémoire commune et qui doivent être protéger. Il nécessite donc qu’une bonne gestion et conservation pour maintenir l’accès à ce savoir pour les générations futures, et doit être, le nouveau cheval de batail de notre système de santé. C’est dans ce cadre que s’inscrit cet atelier de l’Unesco. Dans son mot de circonstance, Eric Voli Bi a insisté et indiqué que " la centralité du document dans tous les domaines de la vie et ce spécifique dans à la santé et aux prestations sociales n’est plus à démontrer. Que ce soit pour les besoins de consultation, ou de traitement, ou encore de recherche, ces éléments documentaires constituent une ressource inégalée dont la préservation est un enjeu non négligeable. La préservation, l’accessibilité et la valorisation de ces documents doit figurer au nombre des priorités de vos institutions respectives".

Cet atelier de formation a vu la participation massive des documentalistes et archivistes des administrations du Ministère de la Santé, du Ministère de la Défense, les entités du secteur de la Santé et des prestations sociales. Il permettra, en outre, de :

 Adopter des politiques de gestion documentaire dans les structures ; Assurer la pérennité des fonds d’archives de santé ;
Organiser les fonds d’archives de santé sauvegarder les fonds d’archives en péril ;
 Sensibiliser sur la nécessité de dématérialiser les documents d’archives de santé ; garantir les conditions de conservation des originaux à valeur patrimoniale dans le strict respect des normes archivistiques ;
 Hiérarchiser l’information documentaire des bases de données numériques et physiques Organiser la recherche dans les fonds d’archives ;
 Valoriser les archives de santé ;
 Sensibiliser sur le lien existant entre la gestion d’archives, les statistiques et autres recherches en matière de santé.

Tout était bien et qui a fini en beauté. Les participants ont eu leurs attestations de participation à cet Atelier de renforcement des capacités des archivistes des structures sanitaires pour une meilleure prise en charge des documents sur la Covid-19 et ceux spécifiques aux domaines de la santé et des prestations sociales.

MTM

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