Jeux Olympiques Tokyo 2020 : Le bilan du Me Jean-Claude Djimbi

10 août 20210
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Présent sur le plateau « le salon olympique de Gabon Première » le lundi 9 août dernier, l’arbitre international de Judo, Me Jean-Claude Djimbi est revenu sur les 32èmes olympiades auxquelles il a pris part du côté de Tokyo. Unique officiel africain au Japon, et seul médaillé gabonais, ce dernier a dit vouloir savourer cette consécration qui restera à jamais marqué dans sa mémoire.

Il aura été l’unique satisfaction côté gabonais au cours de ces Jeux Olympiques dans la mesure où il a reçu une médaille d’or, celle du mérite pour avoir été dans le top 8 durant les compétitions de Judo au Japon sur les 16 officiels retenus par la Fédération Internationale de Judo. Pour une grande première, l’ancien judoka qui avait participé aux JO de Barcelone en 1992 n’a pas démérité, au contraire, il a su tirer son épingle du jeu et se hisser dans le cercle fermé des meilleurs officiels du monde.

«  Nous étions 150 arbitres au départ, et après avoir été évalué lors de nombreux tournois ces dernières années, la FIJ a d’abord pris le soin de retenir 30 arbitres, avant de faire une sélection définitive pour le rendez-vous de Tokyo. Ce fût une grande satisfaction pour moi, car c’était la première fois que je participais à ce grand rendez-vous  », a-t-il déclaré sur le plateau.

Il aura même arbitré le combat d’un judoka japonais en demi-finale, avant que ce dernier ne remporte l’épreuve en finale. Un véritable soulagement pour Me Jean-Claude Djimbi qui n’en revenait pas. «  Arbitrer le combat d’un judoka japonais, et au Japon qui plus est, le pays du Judo. C’était une lourde responsabilité. Cela m’a permis de mesurer combien de fois l’arbitrage africain était désormais pris en compte dans le très haut niveau de la discipline », a-t-il affirmé.

Le Me Jean-Claude Djimbi avoue vouloir savourer ces moments avant de se lancer pour Paris 2024, lui qui participait pour la première fois aux Jeux Olympiques. Cette récompense représente pour lui « des années de sacrifices et la reconnaissance d’un travail bien fait durant ces Jeux  ».

John Fitzgerald

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