FGI /GABON : Deuxième édition sur la gouvernance de l’internet, enjeux et perspectives

23 septembre 20180
Partager

S’est tenue à Libreville ce jeudi 20 septembre, la deuxième édition du Forum sur la gouvernance de l’Internet au Gabon. Une rencontre qui a rassemblé une pléthore d’acteurs de l’écosystème numérique tant du secteur public que celui du privé. A cela, s’est ajouté les entrepreneurs du numérique, les enseignants, les experts et les acteurs de la société civile, dans le but de débattre sur les enjeux et les perspectives de l’internet au Gabon.

La deuxième édition du Forum national sur la gouvernance de l’internet FGI-Gabon s’est tenu à Libreville au Gabon. Elle a vu la présence de plusieurs experts gabonais et étrangers. Sous le patronage du ministère de l’Economie Numérique et de son ministre Guy Bertrand Mapangou, se sont effectués les travaux sur la structuration de l’Internet au Gabon et de ses perspectives.

Dans son discours d’ouverture, le ministre en charge de l’économie numérique a précisé que le Gabon a la disponibilité et le potentiel qui est la jeunesse de sa population, pour développer les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Il a aussi rappelé le rôle primordial de l’Etat dans le développement d’internet. Un des participants a affirmé que cette rencontre devrait encourager le pragmatisme par le déploiement des moyens pour la recherche et l’innovation.

Quatre panels ont été à l’ordre de la rencontre. Il s’agit de « Appréhender le cadre institutionnel et règlementaire au Gabon  », « cyber sécurité et lutte la cybercriminalité  », « infrastructures et services », et « comment faire de l’internet une source de valeur  ». Des thèmes développés avec vigueur par une explosion de connaissances et d’expériences et d’un échange dynamique avec l’auditoire dans la phase questions-réponses.

Cette rencontre a permis de montrer que le Gabon est l’un des pays de l’Afrique Centrale dont l’accès à internet est facilité. Ceci s’est rendu possible par la baisse des prix d’accès à internet, le déploiement de la 3G/4G et le développement de la fibre optique. Un intervenant du troisième panel, Yannick Ebibie, incubateur TIC a fermement déclaré qu’« il est inadmissible que les structures de référence , à savoir l’Institut Africain de d’Informatique (IAI) et de l’Institut du numérique de la Poste et des Technologie de l’Information et de la Communication (INPTIC) soient aussi nécessiteux au grand dam de l’Etat. Il serait judicieux de reconsidérer ces structures qui se trouvent dans d’énormes difficultés ». Le message est lancé. Aux autorités gouvernementales et des personnes de bonne foi et qui ont l’Amour du pays, de venir au secours de ces établissements abandonnés, presque à eux- même.

SJEO

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire