Je lance un appel afin que ces valeurs soient scrupuleusement respectées. L’UNESCO exhorte les autorités compétentes à favoriser davantage l’accès aux sources officielles d’information et à accorder aux journalistes toutes les facilités pouvant garantir leur intégrité physique et intellectuelle.

L’UNESCO invite également les professionnels des médias à jouer correctement leur rôle et à assumer pleinement leur responsabilité sociale. Ce qui signifie, entre autres, faire preuve de neutralité et d’impartialité dans la relation des faits afin de permettre à chaque citoyenne et à chaque citoyen d’accéder à une information fiable et d’aider les électeurs/électrices à se faire librement leur opinion ou à opérer leur choix.

De ce point de vue, je tiens à insister sur un fait important : les journalistes doivent éviter d’utiliser les moyens de communication dont ils disposent et leurs talents pour entretenir la psychose au sein des populations et pour inciter à la haine, à la division ou à la révolte. Je les encourage à faire bon usage de leur liberté d’expression non seulement pour assurer le respect des droits de l’homme et promouvoir la paix ou la stabilité, mais aussi pour cultiver un esprit de tolérance ou de fair-play politique.

L’UNESCO s’est toujours montrée disponible pour accompagner le Gabon dans ces questions de Liberté de la presse et de viabilité des médias : je voudrais réaffirmer ici cette disponibilité. Pour tout cela, l’UNESCO appuie le Gabon dans toutes réflexions autour la création d’une école pour les métiers de la communication ; nous invitons l’ensemble des acteurs du secteur de la communication à s’y associer.

Je vous remercie de votre aimable attention et souhaite pleins succès aux travaux.

Eric VOLI BI,
Représentant Unesco/Gabon