Belgique : Mise en œuvre de la politique régionale de l’eau en Afrique centrale

20 juillet 20150
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Bruxelles, 16 juillet (Gabonews) – L’ambassadeur de la République gabonaise près le BENELUX et l’Union Européenne, son Excellence Madame Félicité Ongouori Ngoubili a représenté récemment le Gabon à la réunion des partenaires techniques et financiers pour la mise en œuvre des actions prioritaires du Plan d’Action Régional de Gestion Intégrée des Ressources en Eau en Afrique Centrale (PARGIRE-AC) à Bruxelles, la capitale de l’Europe.

Cette rencontre soutenue par la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Facilité Africaine de l’Eau (FAE) a permis au secrétaire général de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi de rappeler à la communauté internationale que le PARGIRE-AC constitue inévitablement pour la CEEAC, l’une des contributions positives à la Convention Climat (COP 21) de décembre prochain à Paris, la capitale française.

Pour le secrétaire général de la CEEAC dont les Onze Etats membres (Angola, Burundi, Centrafrique, Gabon, Guinée Equatoriale, République Démocratique du Congo, Sao-Tomé, Rwanda, Tchad) ne disposent de politiques nationales en matière d’eau, l’eau bien plus que le pétrole, sera l’enjeu géopolitique majeur de ce XXIe siècle. Et il semble donc crucial d’en organiser la gestion de manière prudente, raisonnée et solidaire, de façon à prévenir les conflits et les révoltes qui pourraient naître de sa mauvaise redistribution.

L’ambassadeur de la République gabonaise près le BENELUX et l’Union Européenne, son Excellence Madame Félicité Ongouori Ngoubili qui a représenté le ministre gabonais de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, Désiré Guedon a apporté tout son soutien à ceux qui mènent au sein de la CEEAC, ce combat vital pour la bonne redistribution de ce précieux liquide dans tous les pays membres de la CEEAC avant de rappeler à l’assistance, les efforts fournis par les autorités gabonaises pour permettre aux gabonais d’accéder facilement à l’eau potable.

On rappelle que l’élaboration de la politique régionale de l’eau et sa mise en œuvre procèdent de la déclaration de la 13ème session ordinaire de la conférence des chefs d’États de la CEEAC réunie au Congo-Brazzaville le 30 octobre 2007. Par cette déclaration, les chefs d’Etats de la CEEAC avaient pris l’engagement à promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau et à créer au sein du Secrétariat Général de la CEEAC une unité de coordination et d’harmonisation de la gestion des ressources en eau en Afrique centrale. Ainsi, dans le cadre de la vision stratégique de la CEEAC à l’horizon 2025, l’eau a été retenue parmi les trois axes prioritaires.

L’Afrique centrale reste paradoxalement la région du continent la mieux dotée en ressources en eau et en potentiels hydroélectriques mais où les besoins fondamentaux de ses populations et de son développement demeurent insatisfaits en matière de l’eau potable, de l’assainissement et de l’énergie.

La raison en est la faible valorisation des ressources en eau renouvelables avec des taux de prélèvements totaux égalent à 0,14% des ressources en eau renouvelables pendant que la moyenne du continent est de 5,5% selon les statistiques officielles.


Jacques Jarele SIKA

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