France : Jean-Louis Kombila condamne les atteintes à la souveraineté du Gabon

28 août 20150
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Paris, 25 août (Gabonews) – Le Consul général du Gabon en France, Jean-Louis Kombila a condamné avec force et détermination les atteintes à la souveraineté du Gabon depuis ces derniers temps par la France.

Le Consul général du Gabon, a pris cette initiative lors de la célébration du 55è anniversaire de l’indépendance du Gabon organisée par le Conseil des Gabonais de France (CGF) en partenariat avec l’Association des Gabonais de Nancy (AGN) à l’hôtel de Ville de Nancy.

Devant les élus locaux de la ville de Nancy et de nombreux gabonais venus des quatre coins de la France, Jean-Louis Kombila a sorti l’artillerie lourde :

« Les gabonais vivent assez mal les atteintes à la souveraineté de leur pays. Pour paraphraser le feu président Omar Bongo Ondimba, ’’le Gabon sans la France, c’est une voiture sans chauffeur. Et la France sans le Gabon, c’est une voiture sans carburant’’. La relation entre nos deux pays est forte et elle doit dépasser les intérêts égoïstes des uns et des autres. Elle doit aussi être respectueuse de la souveraineté de chacun », a déclaré le Consul général du Gabon en France, Jean-Louis Kombila avec une voix grave.

On rappelle qu’au mois de février dernier, l’avion officiel présidentiel a été arraisonné sur le tarmac de l’aéroport d’Orly près de Paris. La justice française avait saisi l’avion de l’État gabonais en raison d’une faramineuse dette de 5,26 milliards de FCFA, impayée à une entreprise helvétique.

La présidence gabonaise avait marqué son étonnement à la suite de cette saisie conservatoire alors que le Boeing 777 s’y trouvait pour effectuer une révision de routine. La facture suisse serait selon le porte parole de la présidence gabonaise, antérieure à l’arrivée aux affaires d’Ali Bongo Ondimba en 2009.

Au mois d’août dernier, encore un incident diplomatique de plus, le tout puissant directeur de cabinet de la présidence gabonaise, Maixent Accrombessi a été interpellé à l’aéroport de Roissy, dans le salon VIP, alors qu’il allait prendre l’avion pour Libreville au Gabon. Il a été placé en garde à vue à Nanterre par la police judiciaire de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales dans le cadre d’une enquête pour « corruption d’agent public étranger ». Il a été remis en liberté le même jour en soirée.


Jacques Jarele SIKA

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