Gabon : Biosécurité dans les élevages pour prévenir les risques sanitaires

13 octobre 20190
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Les séminaires sur la biosécurité dans les élevages initiés par la Gabonaise de Chimie, se sont poursuivis le 26 septembre dernier à Akanda, dans la banlieue Nord de Libreville.

Il était question, au cours des échanges, de sensibiliser les participants sur l’ensemble des mesures à prendre dans les élevages pour éviter l’introduction de microbes et les maladies et de veiller à disposer d’animaux en parfaite santé.

La biosécurité désigne l’ensemble de mesures préventives et réglementaires visant à réduire les risques de diffusion et transmission de maladies infectieuses chez l’homme, l’animal et le végétal.

« La biosécurité est importante, car elle permet d’améliorer la rentabilité des élevages en matière de production. C’est une question de santé publique car les animaux malades transmettent les maladies aux hommes. C’est le cas de la rage », recommande la vétérinaire conseil de la Gabonaise de Chimie, Sandrine Guindjoumbi.

Elle ajouta que « la biosécurité nous renvoie également à la question de la santé animale. Il faut dépenser de l’argent pour soigner les animaux et les enjeux de développement du commerce international sont importants ».

La maîtrise de la bonne santé des animaux est au cœur des préoccupations des éleveurs. Pourtant, la notion de biosécurité, approche globale de la santé, est très diversement perçue. S’il est rare de trouver des vétérinaires dans les provinces gabonaises, la principale motivation des éleveurs enquêtés est d’améliorer leur biosécurité pour limiter les frais vétérinaires.

La notion de biosécurité regroupe l’ensemble des mesures visant à faire obstacle à l’introduction et à la diffusion d’un germe pathogène dans le troupeau et celles empêchant ou limitant sa sortie pour éviter de contaminer un autre troupeau, l’homme ou encore l’environnement.

On est donc face à des enjeux de santé animale, mais également de santé publique dans le cas notamment des zoonoses. Aussi, la biosécurité représente un des leviers d’action de la réduction de l’utilisation des antibiotiques en élevages, car moins d’agents pathogènes (bactéries, virus, parasites et champignons) et des agents pathogènes mieux maîtrisés, c’est moins de traitements, moins d’antibiorésistances, moins de pertes, moins d’impacts financiers…

P.B

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