Après la taxe sur l’audiovisuel qui n’est pas encore validée, place à une nouvelle taxe dite aérienne. Malgré les explications du bien-fondé de cette redevance, elle est cependant mal accueillie par la société. Pourtant, elle pourrait bien contribuer à l’aménagement du réseau routier notamment dans la commune d’Akanda qui connait des embouteillages sans précédent. La création d’une voie secondaire serait bénéfique pour mettre fin à ce problème.

Le ministre de l’Economie de concert avec celui des Transports a rappelé l’importance de cette redevance qui servira à l’aménagement de l’aéroport de Libreville et de ses environs.

De son côté GSEZ Airport a pris l’engagement de moderniser l’aéroport de Libreville en faisant de lui une plate-forme ultramoderne, à même de devenir le principal hub sous-régional. C’est tout le sens des importants travaux de modernisation opérés depuis deux ans et des démarches administratives de certification de l’Aéroport de Libreville.

Bien que fragilisé par la crise sanitaire, avec la baisse drastique du trafic aérien, le nouveau gestionnaire de l’aéroport de Libreville veut poursuivre sa feuille de route de modernisation de son périmètre d’activités et bien au-délà avec l’objectif d’accroître le trafic des passagers à 1 million en 2022. Ainsi, l’investissement à travers cette taxe devra permettre booster le secteur aérien en plus de fluidifier le trafic routier.

Freid KOUMBA