Tout est parti d’un constat établi par le ministère de l’éducation nationale. Le gros des enseignants des écoles laïques n’a pas de formation requise pour dispenser les cours. Parfois, le niveau est remis en question. Nombreux d’entre eux sortent des centres privés. Pour freiner les recrutements à la hâte, le Ministère technique a mis un système de formation continue pour ces enseignants pouvant les mettre à un niveau requis. La fonction publique gabonaise ne veut pas engager des agents qui ne maitrisent pas leurs tâches. Les réformes initiées par le gouvernement, doivent à présent, tenir compte du secteur de l’Education nationale. L’objectif de ce séminaire de renforcement de capacités, est d’amener les enseignants à améliorer leurs compétences dans l’exploitation des supports pédagogiques, la pratique de l’évaluation, à la remédiation des acquis scolaires et de la gestion de la classe.

C’est plus de 300 enseignants du 1er degré ‘’pré-primaire/primaire’’ des établissements scolaires laïcs qui sont réunis à l’école Sainte Thérèse de Port-Gentil du 03 au 07 avril par la circonscription scolaire de l’Ogooué-Maritime. Ils vont renforcer leurs capacités durant près d’une semaine. L’approche battait de l’aile dans les écoles privées laïques par le manque de formation adéquate pour ces enseignants. Pareil atelier passe être obligatoire pour tous les chargés de cours du 1er degré. Le Ministère de l’éducation nationale a donné : « tous les enseignants exerçant dans le secteur privé laïc doivent subir cette formation sanctionnée par des attestions ». La tutelle projette de veiller avec fermeté à ce que seuls les enseignants ayant subi ces formations, soient présents, dans les salles de classes dès l’année prochaine. D’autres sessions de formation du genre sont en prévues, annonce le chef de la circonscription scolaire de l’Ogooué-Maritime, Charly Clément ONGONE.

Danny KOUELE TOLE