"Il n’y a de limite que celle qu’on se fixe" dixit Fabrice Ntchango

22 avril 20210
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Infatigable, fin manager et surtout leader qui inspire et impose respect, Fabrice Ntchango fait de la lumière sur son passage. Une énième fois, il a accordé une interview à Gabonews.

Bonjour DG, vous êtes le Premier responsable d’AKEWA ACCÉLÉRATEUR.Votre combat et votre détermination pour l’environnement sont connus et reconnus. Quel avait été l’intérêt de la randonnée pédestre organisée le 27 mars dernier dans le parc d’Akanda ?

Bonjour à vous également. Tout d’abord merci d’avoir pensé à nous et de me donner la possibilité de m’exprimer, une fois encore dans votre média. Pour répondre à votre question, je dirais que la randonnée pédestre est une initiative de la plate-forme PACJA, en partenariat avec le ROSCEVAC, Akewa Accélérateur et plusieurs autres organisations de la société civile gabonaise engagée dans la conservation et la lutte contre les changements climatiques. La particularité de cette activité est qu’elle avait un double objectif. Sensibiliser les différents participants à la protection de la biodiversité, mais elle visait aussi à promouvoir l’éducation physique et sportive tout en développant l’endurance et des habiletés motrices comme la marche.

A l’initiative de l’entreprise dont vous avez la charge, vous avez formé dix jeunes gabonais aux métiers des énergies renouvelables et de génie électronique. C’est quoi le but visé pour cette formation ?

Le but visé par notre formation en énergies renouvelables et génie électrique est de participer à l’autonomisation des jeunes gabonais à travers la promotion de l’entrepreunariat social et solidaire. Nous nous réjouissons au bout de 3 mois de formation théorique et pratique. Nous sommes parvenus à fournir à 10 Gabonais la possibilité d’acquérir une culture générale sur les problématiques énergétiques de notre société et d’appréhender les notions essentielles relatives aux différentes sources d’énergies renouvelables. Permettez de remercier le 2e Vice-Président du Conseil Économique Social et Environnemental, Nicaise Moulombi, qui a bien voulu nous apporter son soutien en parrainant cette première cohorte.

Formation, encore formation ! Le Premier avril de l’année en cours, vous avez initié une formation sur les levées de fonds et les réponses aux appels à projets.Que peut-on retenir de ce rendez-vous ?

Étant moi-même un acteur de la société civile gabonaise, j’ai pu déceler que l’un des freins majeurs était l’accès au financement. Après une dizaine d’années, nous avons pensé qu’il était nécessaire d’orienter les OSC gabonaises afin qu’elles arrivent à structurer leurs stratégies de mobilisation des ressources.

Beaucoup disent de vous que vous êtes un infatigable, que vous êtes une machine. Où puisez-vous l’essentiel de votre énergie ?

Dans la foi en Dieu et dans mes convictions.Il faut dire que tout part d’une vision cohérente, ensuite une ambition partagée avec mes équipes. Et après tout est question d’organisation et de planification stratégique.

Merci de nous avoir reçu et d’avoir répondu favorablement à notre demande. Un mot de la fin peut-être...

En guise de mot de la fin, je voudrais partager avec vous une phrase inspirante qui m’a inspiré quand j’ai démarré mon engagement en 2008, pour dépasser mes limites et sortir de ma zone de confort, c’est : « il n’y a de limite que celle qu’on se fixe ». Pour moi, rien n’est impossible à celui qui croit et qui se donne les moyens de passer à l’action.

Propos recueillis par Martial TSONGA MBICKA

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