Les ONG d’Afrique centrale préparent la COP 21

28 novembre 20150
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Le réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale(ROSCEVAC) a organisé un atelier à Port-Gentil sur l’appropriation des résultats issus du forum national fixant la position des associations vertes quant aux changements climatiques (Gabonews).

Le thème des assises de la capitale économique du Gabon : Climat-développement-croissance économique-pauvreté. Cette rencontre organisée à Port-Gentil par le ROSCEVAC sous la présidence de Nicaise Moulombi rentre dans la préparation de la feuille de route du Gabon à la Conférence des parties prenantes aux travaux sur les changements climatiques COP 21 prévus du 30 novembre au 11 décembre prochain à Paris (France).

Le Gabon tient à démontrer à la communauté internationale son engagement à réduire d’ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre. Cela peut aussi justifier l’implication des organisations non gouvernementales à accompagner les Etats d’Afrique centrale vers une prise de conscience collective. Évidemment, le PNUD voudrait voir tous les acteurs de la lutte contre les dérèglements climatiques contribuer aux solutions de ce phénomène à travers la planète en l’occurrence la société civile d’Afrique centrale. Les objectifs de développement durable interpellent tout le monde dans la diversification de l’économie.

Le Gabon ne s’en cache pas, c’est pourquoi dans l’atteinte des ODD, la loi 2/2014 indique les priorités en matière de développement durable. L’exploitation rationnelle des produits forestiers non ligneux, des espèces halieutiques, pourrait permettre aux populations de sortir de la pauvreté ambiante. Ces assises se déroulent quelque temps après la participation du ROSCEVAC. Il s’agit d’amener les décideurs de la CEEAC à prendre des mesures devant les changements climatiques, mais aussi de voir les avantages des populations lors de la COP 21. « Cette approche vise à permettre au secrétariat général de la communauté de contribuer à la mise en place d’un cadre institutionnel de mise en œuvre des projets répondant aux attentes immédiates des Etats, des entreprises et des populations » a relevé Honoré Tabuna de la CEEAC. Pour atteindre ces objectifs, il faut des partenaires, a indiqué pour sa part le représentant de la résidante du PNUD à cette rencontre, Jean Delors Biyogué Bi Ntougou. Les regards sont dès lors rivés vers la COP21 comme l’a souligné le gouverneur de l’Ogooué-Maritime, Martin Boguikouma.

La dégradation du littoral de l’Ile Mandji présente une menace pour la ville de Port-Gentil, les spécialistes en climatologie interpellent les pouvoirs publics vers une réelle décision.

Danny Kouélé Tolé

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