TFA2020 : WWF Gabon et ses partenaires évaluent la Phase 1 à Libreville

24 décembre 20180
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Durant deux jours, les participants à l’atelier bilan phase 1 de l’Initiative d’Huile de Palme en Afrique(APOI) de l’Alliance pour les Forêts Tropicales (TFA) ont contribué à l’élaboration des projets de plan d’actions et de la plateforme nationale. L’objectif principal étant la mise en œuvre de l’Initiative Huile de Palme Afrique au Gabon qui a pour but principal de réduire à l’horizon 2020, la déforestation des forêts tropicales liée à la production d’huile de palme en Afrique.

Les 18 et 19 décembre dernier, WWF Gabon, avec l’accompagnement de Proforest a organisé cet atelier bilan dans un hôtel de la capitale gabonaise quelques mois après l’adoption en septembre 2017 par l’ensemble des parties prenantes nationales clés des neufs (9) principes nationaux pour la production responsable d’huile de palme au Gabon, et des axes d’actions à planifier dans un plan d’actions national pour la mise en œuvre de l’initiative TFA 2020.

Dans son mot circonstanciel, Marthe Mapangou, Directeur national WWF Gabon a indiqué qu’il s’agissait d’une rencontre importante pour le développement de la filière huile de palme au Gabon. Pendant ces travaux, les participants ont adopté la structuration de la plateforme nationale, ont pu valider techniquement un plan d’actions réaliste et ont partagé des informations nécessaires sur le processus de la définition de la forêt.

L’Initiative pour l’Huile de Palme en Afrique (en anglais, APOI) est la première initiative phare du TFA 2020 qui engage aujourd’hui dix (10) pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, ainsi que des consommateurs clés d’huile de palme, des entreprises, la société civile et des groupes représentant les peuples indigènes et locaux. « L’APOI veut promouvoir un développement durable du secteur palmier à l’huile conformément aux ambitions d’émergence des pays concernés, tout en respectant les bonnes pratiques environnementales et sociales. Il s’agit notamment de la réduction au minimum possible des émissions de gaz à effet de serre, de la protection de la biodiversité, du respect des droits des communautés locales et autochtones, et la création des emplois décents », expliquait déjà Luc Defo, représentant Proforest.

Pour le représentant de Proforest, avec son statut du plus important exportateur d’huile de palme brut industriel de la sous-région, et du seul pays de la sous-région ayant des plantations certifiées RSPO, le Gabon gagnerait à avancer rapidement et susciter l’encouragement des autres pays dans l’accès à la seconde phase du processus TFA-APOI qui est celui du développement. Des signaux forts sont à noter dans ce sens, puisqu’en octobre 2017, le pays avait abrité l’atelier régional TFA APOI présidé par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, et a vu la participation des représentants de dix (10) pays Africains pour faire l’état des progrès de l’initiative africaine après la signature par sept (7) pays membres de la Déclaration de Marrakech au Maroc.

Cependant, cette implication politique n’a pas été ressentie dans cet atelier qui s’est achevé sur la validation d’un communiqué final qui sera adressé également au gouvernement. Le Gabon étant membre de l’APOI, qui est un partenariat public privé associant la société civile.

Dorian ONDO

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