La communauté liée aux zones humides

4 février 20200
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La participation à la protection des zones humides devient une priorité plus que jamais pour le Gabon. Les populations doivent s’impliquer

(Gabonews) : La journée internationale des zones humides le 02 février se présente comme une occasion de sensibilisation de la population.Les écosystèmes du bassin du Congo sont menacés par les activités de l’homme, ce constat inquiète au fil des ans.

L’eau est la 1ere source de consommation humaine. L’énergie, l’agriculture sont des secteurs qui ont besoin de l’eau. Beaucoup de gens en dépendent d’où le choix de s’établir à proximité de l’eau. " Je profite de la rivière pour mes besoins quotidiens" confie Vanessa. La pêche artisanale attire du monde. " Je fais la pêche grâce à l’eau" reconnaît Badnews.

L’eau demeure une source de richesses pour les populations. Le travail à réaliser est de les amener à exploiter les zones humides de façon responsable. "L’apport des médias comme pour le reste : informer de façon très équilibrée" indique François Duc Moukouangui journaliste porté sur les questions environnementales.

La gestion durable des ressources naturelles est une bataille. Il faudrait, peut-être, doter des moyens aux ONG vertes afin d’impliquer les communautés rurales à la préservation des ressources naturelles.

Le Gabon est signataire de la Convention internationale relative aux zones humides d’importance internationale : la convention Ramsar. Le gouvernement a cédé plus de 2,8 millions d’ha de son espace pour 9 sites naturels de variétés aquatiques. Les pêcheurs devraient cerner l’intérêt du repos biologique. Il s’agit aussi d’éviter la raréfaction de certaines espèces halieutiques.

DKT

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