SNI/Bikélé : Les occupants des cités et leurs difficultés au quotidien

26 mai 20220
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Les clients des logements de Bikele se plaignent chaque jour un peu plus. Plusieurs mois pour certains et des années pour les autres, occupants des cités SNI Bikélé dressent des chapelets de revendications aux autorités compétentes. La route, l’eau, l’électricité, un centre de santé et bien d’autres, sont autant de doléances par elles soumises. Elu en février dernier comme Président du Collectif des clients des logements de Bikélé, Yannick-Gildas Mangaboula-Mboundji, avait promis se battre pour l’amélioration des conditions de vie des occupants légaux.

C’est une très belle vue de ces nombreuses cités de la Sni Bikélé aux dires de plusieurs visiteurs de ce lieux. Mais quatre bonnes années que les diverses galères tiennent leurs occupants. Après l’obtention des logements pour certains, ils ne désirent que de meilleures conditions de vie, le mieux être. Ce que souligne d’ailleurs, Yannick-Gildas Mangaboula-Mboundji, ancien Secrétaire général devenu Président du Collectif des clients des logements de Bikele. "ça n’a jamais été facile d’accéder à ces logements. N’eut été le Collectif, on ne serait pas rentré dans ces logements" souligne t-il.

Il affirme par ailleurs que le Collectif a dû se cotiser à auteur de 15.000.000 de francs cfa pour que l’électricité soit effective et 4.000.000fcfa pour l’eau. Cela n’a pas été chose aisée pour les occupants des cités qui sont toujours à la recherche de ce bien-être. "L’accès ici est difficile , chaque année, nous faisons l’assainissement sommaire de nos voies , pratiquement 2.000.000 Fcfa que nous dépensons chaque année pour assainir nos routes" fait-il savoir.

Beaucoup de problèmes demeurent et les occupants disent être déçus car les fleurs n’ont pas donné les fruits attendus. Il s’agit de l’eau, de l’électricité, de la finition des logements, lesquels sont inachevés. "Nous mêmes continuons les travaux de nos maisons. Nous payons un double loyer en continuant d’effectuer les finitions" déplore Nerica.

Les plaintes sont légions. Tous ou presque se plaignent des mêmes conditions difficiles. C’est la cas par exemple de Benoit Ikapi, Conseiller de Greffe à la Cour de Cassation à la retraite. Il dit être arrivé à Bilélé pour s’y installer avec difficulté." Malgré mes petits moyens, j’ai fait le nécessaire de quitter le premier loyer pour me contenter de celui de la Sni, pour minimiser le coût". Aussi , a t-il énuméré les difficultés auxquelles, les habitants de ces différents logements rencontrent au quotidien. " Les difficultés sont nombreuses. Il y a le problème d’eau, d’électricité, de route. La route nous cause beaucoup de problèmes. Difficile de rentrer et de sortir. Pas si facile d’aller s’approvisionner. Pire, si vous tomber malade, imaginez la suite...C’est la solidarité qui nous sauve".

Yannick-Gildas Mangaboula-Mboundji, Président du Collectif estime avec conviction que le projet du Chef de l’Etat, c’était un bon projet. Par sa voix, le collectif croit que c’est possible pour l’Etat de rattraper ce projet. C’est pourquoi, les membres de ce Collectif appelle les autorités à les aider à améliorer leurs conditions de vie.

MTM

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