Libreville : Des voleurs filmés en plein acte de cambriolage

15 juillet 20200
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Le quartier Plaine-Orety, situé dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville, a encore été le théâtre de cambriolage. Dans une concession privée ,entourée de caméras de surveillance, des voleurs s’y sont introduits en pleine nuit. Filmés par les caméras de surveillance pendant le cambriolage, les visages des voleurs sont repérés mais non encore appréhendés, ni identifiés.

Rien de telle que la vidéo-surveillance pour identifier des voleurs. La scène s’est produite derrière l’Assemblée nationale, au quartier Plaine-Orety de Libreville. Alors que les occupants d’une maison étaient endormis, pendant la nuit, des voleurs ont pénétré la concession et commettre un délit. Sans s’en rendre compte au départ qu’il y avait des caméras de surveillance, ils ont tous été filmés à visage découvert.

Après le cambriolage, les victimes du vol ont été mis en ligne (sur les réseaux sociaux) la séquence montrant les cambrioleurs, afin de les identifier. Dans le domicile familial où l’acte a été commis, plusieurs meubles ont été emportés par les malfrats.

Les habitants de ce quartier se plaignent chaque jour des vols perpétrés dans leurs domiciles sans qu’un seul voleur ne soit saisi par les forces de police. 《La police ne devrait pas avoir trop de mal à retrouver ces apprentis-cambrioleurs. La victime a eu la présence d’esprit de les filmer et mettre les images sur les réseaux sociaux pour qu’ils soient identifiés . Que les forces de sécurité fassent maintenant leur travail parce que nous sommes tous exposés tant que ce gang sera en liberté》, exprime un usager du quartier Plaine-Orety.

Il ne se passe pas un seul jour sans que les populations ne se plaignent des actes d’insécurité liés aux larcins, aux braquages, aux assassinats et autres actes délictueux.

Rappelons que les grandes villes, notamment la capitale de Libreville, sont des lieux où l’insécurité est la plus ressentie. Ceci a conduit les populations de certains quartiers sous-intégrés (Akébé, PK, etc.) à constituer des groupes d’autodéfense pour se protéger. Mais les autorités du pays, par l’entremise du Ministre de l’Intérieur, ont rappelé que la protection des populations est dévolue à la police et à l’armée et ont indiqué que ces groupes étaient «  illégaux » .

INOE

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