SPORT/POLEMIQUE : Analyse des responsabilités de chacun dans un stade de football

5 mars 20190
Partager

Aujourd’hui le sport est devenu est facteur de rassemblement. Il est de notoriété publique que le football brise les barrières, les frontières et bien d’autres. Le sport roi peut parfois nous réunir, ou même nous diviser. Et à partir de ce moment, chacun doit prendre ses responsabilités. Les accidents ou les incidents liés au football ne manqueront guère, mais on peut anticiper sur cela afin de ne pas être surpris, mais d’être paré à toutes les éventualités possible.

Dans le sport du XXIème siècle, le spectacle est garanti, et le football a aujourd’hui engrangé d’énormes bénéfices en plus du spectacle fourni sur les terrains par les différents acteurs. Les activités liées au football dans un stade sont unilatéralement du ressort des organisateurs. Et ces derniers ont d’énormes responsabilités entre leurs mains. Les organisateurs de compétitions telles que des championnats nationaux doivent comprendre que les obligations qu’ils ont sont d’une importance capitale, surtout pour le sportif qui fera sa part sur le terrain, ainsi que le spectateur, qui, lui sera dans les tribunes.

En matière de sécurité, l’exigence est de taille dans la mesure où l’artiste, c’est-à-dire le footballeur, tout comme le spectateur doivent pouvoir exercer en toute sérénité leur « devoir ». Mais lorsque le cadre ne le garantit pas, le spectacle ne sera pas au rendez-vous, et les craintes de voir des débordements sont multiples. Pour illustrer cela, regardons un peu de plus près les stades en Afrique subsaharienne. Pourquoi est-il difficile de retrouver des familles dans un stade de football ? Tout simplement parce que sous ces lieux, la sécurité n’est pas garantie, ainsi que l’hygiène dans les tribunes. Rien, ou presque n’est pris en charge de façon convenable.

En ce qui concerne la santé dans les stades de football en Afrique en générale, c’est un problème complexe. On a l’air d’être toujours dans les recherches ; comment faire pour prévenir tel ou tel incident sur un terrain ou dans les tribunes. Les accidents cardio-vasculaires sont énormes, et les victimes d’agression dans les stades aussi ne sont pas rapidement prises en charge lorsque cela se produit, et cela ne rassure personne. Pas plus tard que samedi dernier, un joueur de football d’un club du gabonais a été victime d’un arrêt cardiaque, et sa prise en charge ne s’est pas faite à temps.Et pourtant, une ambulance était présente lors du match. L’organisateur a donc une obligation de surveillance ainsi qu’une obligation d’adapter l’épreuve aux participants.

Les clubs, et ça il faut le noter, ont également leur part de responsabilité dans le bon déroulement d’une compétition. En effet, les responsables des clubs sont avant tout des employeurs, et il est nécessaire que ces derniers s’assurent que leurs employés sont aptes à exercer. Ce qui s’est passé au Gabon samedi dernier, est en partie dû à la nonchalance du responsable du club, et du staff médical. Cette situation nous amène à nous poser une question, comment s’est faite la visite médicale ? Rien n’a été remarqué chez ce joueur de 30 ans ? Ou alors, si les visites médicales ont vraiment été faites dans les normes, les raisons de ce décès seraient-elles ailleurs ? Les responsables du club devraient nous apporter des réponses fiables.

En Afrique noire, les rectifications d’âge sont aussi un problème grave. Plusieurs clubs poussent les jeunes joueurs à rectifier leur âge pour qu’ils puissent avoir une longue carrière, mais tout cela est faux ! Les efforts d’un joueurs de 35 ans ne sont pas les mêmes que ceux de 25 ou 20 ans. Plusieurs joueurs africains meurent dans des terrains en Europe ou ailleurs, souvent frappés par des crises cardiaques. Est-ce une coïncidence ? Ou alors, nous devrions parler de l’hygiène de vie des joueurs en Afrique ; ceux qui ne respectent pas la diététique. Que font les clubs pour enrayer ce phénomène ?

Les joueurs quant à eux, les grands acteurs de ce sport, doivent comprendre qu’un athlète doit avoir une vie à part. Cela nécessite des sacrifices. L’exemple parfait c’est le vieux continent, qui surveille quotidiennement les joueurs et cela à l’aide IRM, ou encore des contrôles antidopage. Ce qui ne se fait pas en Afrique, surtout dans nos championnats nationaux respectifs.

Les différents sponsors de nos championnats sont aussi là pour faire passer des messages à caractère social, et se doivent se donner les moyens de leur politique, afin de contribuer à l’essor du véritable professionnalisme.

John Fitzgerald

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire