Cyril Ramaphoza salue la libération conditionnelle de Jacob Zuma

7 septembre 20210
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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a salué lundi la mise en liberté conditionnelle pour des raisons médicales de son prédécesseur, Jacob Zuma. Une décision prise à quelques jours de la reprise du procès pour corruption de l’ex chef d’Etat qui a provoqué la colère de l’opposition.

"Nous nous en félicitons et lui souhaitons un prompt rétablissement alors qu’il retourne chez lui avec ses proches", a déclaré le président Cyril Ramaphosa lors d’un point presse télévisé à la sortie d’une réunion du Congrès national africain (ANC) au pouvoir.

Jacob Zuma, 79 ans, incarcéré depuis le 8 juillet pour outrage à la justice, est hospitalisé depuis un mois - pour des raisons qui n’ont pas été dévoilées - hors de la prison où il avait commencé à purger une peine de 15 mois ferme pour avoir refusé de se présenter devant une commission chargée d’enqueter sur la corruption d’Etat pendant sa présidence.

Le dimanche dernier, les autorités pénitentiaires ont annoncé que l’ex-président pourrait rentrer chez lui à sa sortie d’hôpital mais était susceptible d’avoir à effectuer des travaux d’intérêt général.

Cette annonce, qui a coïncidé avec une réunion au sommet de l’ANC, où Jacob Zuma compte encore de nombreux soutiens, est "extrêmement suspecte", a déclaré John Steenhuisen, du premier parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA). "Cette décision est politique, pas médicale", a-t-il fustigé.

Les partis et groupes d’opposition réclament que les autorités dévoilent publiquement les étapes du processus ayant abouti à cette libération conditionnelle.

AIM’S LEKOUMA

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