Élections USA : Une vague rouge déferle sur le pays

5 novembre 20140
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Les républicains ont surfé sur la vague de mécontentement des électeurs, prenant le contrôle du Sénat des États-Unis, punissant ainsi le président Barack Obama qui va voir son influence politique être limité et freiner son programme législatif lors des deux dernières années de son mandat.

Les républicains ont gagné dans les endroits où les démocrates étaient favorables, comme la course au Sénat en Caroline du Nord, le Kansas et l’Illinois l’état d’origine d’Obama.

Ils ont également renforcé leur emprise sur la Chambre des représentants et lorsque le nouveau Congrès prendra le pouvoir en Janvier, ils seront à la charge des deux chambres du Congrès pour la première fois depuis les élections en 2006.

Le sénateur républicain Mitch McConnell du Kentucky, qui a gagné une bataille de réélection difficile contre la démocrate Alison Lundergan Grimes, remplacera le démocrate Harry Reid en tant que leader de la majorité au Sénat.

"Certaines choses ne changeront pas après ce soir. Je ne pense pas que le président se réveillera demain et vera le monde différemment que quand il s’est réveillé ce matin. Nous avons l’obligation de travailler ensemble sur des questions où nous pouvons nous entendre ", a déclaré McConnell dans son discours de victoire à Louisville.

Les républicains avaient besoin de remporter six sièges pour avoir le contrôle du Sénat, composé de 100 membres, et en fin de soirée ils ont eu sept.

La marge de victoire est venue quand le républicain de l’Iowa Joni Ernst a été déclaré vainqueur sur le démocrate Bruce Braley et que le républicain Thom Tillis a vaincu la sénatrice titulaire démocrate Kay Hagan en Caroline du Nord.

Les candidats républicains au Sénat ont également conquis les sièges démocrates dans le Montana, le Colorado, la Virginie-Occidentale, le Dakota du Sud et de l’Arkansas.

La poussée républicaine va forcer Obama de limiter ses ambitions à soit des actions qui ne nécessitent pas l’approbation législative, ou des éléments qui pourraient obtenir le soutien des deux partis, tels que les accords commerciaux et la réforme fiscale.

Cela permettra également de tester sa capacité à faire des compromis avec les opposants politiques nouvellement habilités qui ont résisté à son ordre du jour législatif depuis qu’il a été élu en 2008

Carl FANGA.

GN/14

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