« Au nom de l’ensemble des journalistes de l’espace CEEAC, j’appelle le gouvernement du Gabon à tout mettre en œuvre pour rendre ses lettres de noblesse à Africa Numéro 1, cette radio qui a longtemps fait vibrer des millions d’Africains et qui faisait la fierté de l’Afrique tout entière. La voix par laquelle les Africains d’expression francophone se faisait entendre est de moins en moins audible, pour ne pas dire qu’elle s’est presque éteinte », a déclaré Stanis NKUNDIYE, à la clôture du colloque organisé par l’Union gabonaise des professionnels de la communication, avec le soutien du bureau Afrique de la FIJ.

Après la mort des présidents Omar Bongo Ondimba et Mouammar Kadhafi, le statut juridique de la radio est devenu ambigu, ce qui explique ses difficultés de financement et de fonctionnement. Les autorités gabonaises souhaitent que d’autres Etats de la sous-région contribuent au relèvement et au rayonnement de la radio panafricaine.

Au cours dudit colloque, les participants ont émis le vœu de voir s’accélérer les réformes de l’audiovisuel public appelé à devenir un service public ainsi que l’élaboration et l’adoption d’une Convention collective nationale cadre pour les professionnels de la communication du Gabon.

Carl FANGA

GN/14