Affaire BGFI/ABO : A quoi joue le juge dans cette affaire ?

30 décembre 20220
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Dans l’affaire qui oppose BGF à l’Etude de notaire ABO, beaucoup s’interroge à quoi joue le juge Matsanga ? Cette affaire de la disparition le 13 mars 2015, de la somme de 1.499.182.155 FCFA du compte de l’Etude Alfred Bongo Ondimba n’a pas encore connu son dénouement. Le procès opposant les deux parties a déjà épuisé 7 bonnes années. Ça dure et risque encore de perdurer, ce qui n’est pas du goût du Conseil de l’Etude d’Alfred Bongo Ondimba.

Le 22 novembre 2022 à Libreville, Me Pie Makanga Missamou et sa collègue, avocats commis dans l’affaire qui oppose la société BGFI Bank au Conseil d’Alfred Bongo Ondimba avaient animé une conférence de presse. Conférence de presse au cours de laquelle, ils pouvaient éclairer l’opinion sur la situation qui lèse son client. Comme quoi, "lorsque les choses paraissent obscures, le besoin de les éclairer devient une nécessité".

L’affaire de la disparition le 13 mars 2015, de la somme de 1.499.182.155 FCFA du compte de l’Etude Alfred Bongo Ondimba n’est pas encore près de connaitre son issue. Me Pie Makanga Missamou et sa collègue avaient déjà indiqué que la Cour d’Appel de Libreville avait rendu la décision qui condamnait BGFI sur la disparition le 13 mars 2015 de la somme de 1.499.182.155 FCFA du compte de l’Etude Alfred Bongo Ondimba.

Il faut rappeler à des fins utiles que ’avocat de l’Etude Alfred Bongo Ondimba avait fait savoir que le 25 janvier 2022, "la société BGFI Bank avait été condamnée à rembourser la somme disparue du compte et au versement des dommages et intérêts au profit de son client à hauteur de 800 millions de dommages et intérêts".

C’est une affaire judiciaire qui tire en longueur. Sept ans déjà que ça dure. Elle agace et épuise. "Lorsque la cupidité prend le dessus sur la probité, certains affichent un comportement semblable à ceux atteints de l’alzheimer" lâche un des soutiens de l’Etude Alfred Bongo Ondimba.

Pour ces soutiens, au regard de ce qui précède, il y a lieu ici de le dire. Aussi, s’interrogent-ils à savoir "comment comprendre que quelqu’un qui a perçu une certaine somme d’argent au titre de remboursement de sommes dues, se permette de commettre un gel des comptes de celui qui est pourtant la victime dans cette affaire ?"

Autre élément qui suscite des questionnements, le rôle que joue Mme Matsanga, juge commercial, qui, il y a quelques mois, donnait raison à l’étude ABO et aujourd’hui, est la même qui délivre un mandat de gel des comptes de cette même étude. Quelle contradiction dans les procédures actées par ce haut magistrat ? s’interrogent l’opinion.

Me Eyue, commanditaire aujourd’hui au nom de FGIS et IBL, du gel des comptes de l’étude ABO aurait sans doute oublié qu’elle avait reçu de ABO, six cents millions en sa qualité de Conseil de IBL, un montant dont on ignore toujours la destination finale. FGIS, géré actuellement par Hakim D., devrait demander des comptes à son prédécesseur sur les neuf cents millions que celui-ci avait reçu, toujours de l’étude ABO, accusé de réception tant de FGIS que du Trésor public faisant foi.

Pour la petite histoire, l’avocat conseil de l’Etude Alfred Bongo Ondimba, Me Pie Makanga Missamou, avait rappelé les dispositions de la décision rendue par la Cour d’appel du 11 août 2022. Elles disposent que :" Vue l’arrêt du 25 janvier 2022 qui a déclaré recevable en la forme l’appel interjeté par l’Étude Alfred Bongo Ondimba et confirmé au fond le jugement du 05 janvier 2021 y évoquant dit et juge de la disparition de la somme 1.499.182.155 FCFA du compte de l’Etude Alfred Bongo Ondimba incombe à la BGFI".

JBA

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