Les biens sont « essentiellement » répartis sur les quatre provinces les plus développées du Gabon (L’Estuaire, Le Haut Ogooué, l’Ogoué-Maritime et le Woleu-Ntem). Il s’agit de villas, d’hôtels de luxe, d’appartements ou d’immeubles. Un expert de la cour d’appel de Libreville a chiffré jusqu’à 238 milliards de francs CFA (370 millions €) la valeur des biens, selon le résumé de Mediapart.

Selon les notaires qui gèrent la succession, il faut ajouter à cette première liste tous les biens détenus à Libreville, Franceville et Port-Gentil par le biais de la Socoba, une société dirigée par un gendre d’Omar Bongo et principale bénéficiaire des travaux publics du Gabon. Les actifs immobiliers de la Socoba s’élèvent quant à eux à plus de 24 milliards de francs CFA (40 millions €), d’après le procès-verbal.

Toutes ces estimations ne prennent pas en compte la valeur vénale d’une dizaine d’autres sociétés civiles immobilières liées à la famille, qui n’ont pas encore été intégrées à la succession.
Le patrimoine de la famille en France pèserait plus de 13 milliards de francs CFA, soit 20 millions d’euros.
Malgré ces sommes faramineuses, Omar Bongo présenté il y a quelques années comme le plus riche de la planète, probablement à cause de la très longue longévité au pouvoir 41 ans, ne figure pas sur la liste des chefs d’Etats les plus riches de l’Afrique selon le classement du magazine américain Forbes en 2014.
La famille biologique du défunt président n’a pas encore réagit à cette publication.

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Jacques Jarele SIKA
GN/15