« À quoi sert un gouvernement Gabonais muet sur les augmentations des prix du transport en commun à Libreville et ces environs ? »

30 novembre 20200
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" Nous sommes outrés de constater comme tout le monde que le prix du transport urbain est en augmentation tous les jours que Dieu fait à Libreville. C’est à dire les taxis et les taxis-Bus dans l’agglomération du Grand Libreville, deviennent une préoccupation nationale." Exprime Firmin Michel Emvo Nzue, observateur de la vie politique ,qui fait remarquer dans ce libre-propos, la situation difficile des transports en commun que rencontrent actuellement les populations gabonaises.

« Nous regrettons le laxisme des municipalités qui se substituent aux policiers, plutôt que faire appliquer les prix homologués par la Mairie centrale de Libreville.
Les agents municipaux ne font pas leur travail qui est de mener les contrôles dans différents arrondissements de la capitale gabonaise et les Gare-routières pour sanctionner les Taximans véreux qui ne s’appliqueraient pas au barème des prix de transport homologués par la Mairie
 ».

Les populations, particulièrement les parents d’élèves se posent la question ; « Pourquoi le gouvernement observe cet escalade de prix du transport sans dire un mot » ?

Depuis l’allègement des mesures gouvernementales et les conditions de libertés individuelles pour le covid-19. Le gouvernement fait la sourde oreille quant aux vrais sujets de préoccupation des Gabonais, parmi lesquelles :

Le prix des denrées alimentaires,
Le transport en commun ( Taxis et Taxis-Bus ). Ou les trajets ont été saucissonnés de l’ancienne Gare routière à Melen, ancienne Gare routière-Lycée Technique Omar Bongo- Port d’Owendo-SNI, ancienne Gare routière- Commune d’Akanda.
Grave carence des contrôles ou la normalisation des prix de transport pour les agences qui désservent l’intérieur du pays.
Une grave carence d’une véritable politique et gestion des transports en commun dans la capitale gabonaise.

Sur ce constat amer, nous sommes surpris du silence complice du ministre en charge des Transports et son collègue du Commerce. Encore plus, depuis quelques semaines. Nous constatons pour le regretter que les taximans en font à leur guise. Dès 13h jusqu’à 19h, le Gabonais lambda a du mal à se déplacer. Chaque demi parcours coûte au minima 500 francs CFA. Donc, de IAI à Delta par exemple, vous faîtes IAI-Charbonnages- Okala ou Delta. Ce qui revient à dire 500 francs CFA×2 = 1000 francs CFA. Sur un parcours qui avant le covid-19 coûtait 500 francs CFA. C’est la même chose pour Melen dont le parcours revenait à 500 francs CFA. Il est aujourd’hui à 1000 francs CFA. Imaginons que vous-même, votre épouse et 4 enfants apprennent. Ça fait un sacré budget mensuel dans le panier de la ménagère.

De nos jours, il est rare qu’une famille gabonaise se fasse des économies dans de telles conditions. Ça relève d’un sacré exploit ! À défaut, il faut tirer le diable par la queue...

Vue que le covid-19 ne disparaîtra pas de sitôt. Nous sommes appelés à vivre avec désormais. En effet, nous nous posons des questionnements sur le silence du gouvernement qui reste inaudible face aux lamentations des pères et mères de famille gabonaises face à ces prix exorbitants sur le transport.

Malgré le maintien de TRANS-URB dont le service est brinquebalant sans aucune régularité sur les lignes. Les Gabonais ne savent plus à quel saint se vouer face à la situation de transport en commun dans notre pays le Gabon.

Par FMEN

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