"HALTE A LA JEUNESSE AFRICAINE" Fabrice Ntchango

2 novembre 20200
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Ce dimanche 1er novembre a été célébré la Journée africaine de la Jeunesse sur le thème : « Les voix des jeunes, actions et engagements. Bâtir une Afrique meilleure ! ». Dans ce libre propos, le jeune leader gabonais ,Fabrice Ntchango interpelle la jeunesse africaine et l’invite à plus d’engagement au développement du continent.

<< Dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel peuple tu seras. >> déclarait le Président Maître Abdoulaye Wade lors d’un congrès des jeunes du Parti Démocratique Sénégalais. Depuis, l’accélération des avancées démocratique et du progrès technologique a profondément modifié les rapports entre jeune africain et leurs dirigeants, mais aussi les rapports entre les jeunes africains eux-mêmes.

En effet, nous, jeunesse africaine, avons une nouvelle vision du développement de notre cher continent, parce que nous avons entrepris de revisiter notre histoire, et d’explorer de fond en comble l’héritage des pères fondateurs du panafricanisme. Nous parlons désormais de Panafricanisme durable. Car nous avons opté pour l’action : constructive, stratégique, mesurée, pondérée, rationnelle et raisonnable.

À l’instar des autres jeunes d’Afrique, la jeunesse gabonaise est consciente et désireuse de jouer sa partition à l’édification du Gabon auquel elle rêve. Inéluctablement, cette jeunesse peut devenir le fer de lance du développement durable au Gabon. Et, si et seulement si, son talent est suffisamment valorisé et son avis est résolument prit en compte.

Oui ! La jeunesse de notre pays est talentueuse, créative et entreprenante. Elle a juste besoin d’un cadre favorable pour libérer son potentiel, pour faire parler son engagement actif au service de la nation. Sans boule de cristal, nous pensons de par notre modeste observation qu’une révolution de mentalité est en train de s’opérer au Gabon, laquelle sera culturelle et intellectuelle, mais portée par une élite jeune, émanant de toutes les sensibilités sociopolitiques et de toutes les couches de notre société. Il est important de signifier que cette révolution ne sera profitable à tous que, si elle s’opère de manière pacifique, en harmonie avec l’engagement des autorités établies et dans le respect des aînés.

Toutefois, il sera question de prendre en compte véritablement les avis et les revendications légitimes de la jeunesse gabonaise. Prendre réellement en compte, c’est éviter des fausses promesses, des entourloupes. C’est éviter aussi de faire naître des mirages sans réellement aller aux bouts de ses engagements. En ce sens, il faudra que les autorités politiques anticipent et qu’elles ne s’opposent pas à ce processus inéluctable. De même, il s’agira notamment d’éviter de travestir la jeunesse consciente en voulant en faire des démagogues, des paresseux, des rhétoriciens ou encore d’en faire une jeunesse laxiste et dépourvue de grandes ambitions pratiques. Cette fois, il sera très imprudent d’obliquer la jeunesse, en la fractionnant, en la muselant, et en donnant la parole à quelques-uns moins représentatifs. Il serait donc judicieux pour tous et pour l’intérêt supérieur de la nation, de penser de manière globale afin de responsabiliser toute la jeunesse gabonaise autour des projets ou programmes en fonction de leurs aspirations profondes.

Car la jeunesse gabonaise connaît désormais l’immensité de sa richesse, de sa force et de son rôle à jouer dans l’aboutissement du projet de l’unité nationale. Par voie de conséquence, les jeunes gabonais semblent tous résolument engagés dans une seule et même aventure, celle de bâtir un Gabon digne d’envies, un Gabon où il fera bon vivre et avec des possibilités pour la jeunesse de s’impliquer totalement afin d’accompagner le pays vers l’émergence tant souhaité par tous.

Notre jeunesse a aussi une nouvelle perception du temps.Car la jeunesse gabonaise connaît désormais l’immensité de sa richesse, de sa force et de son rôle à jouer dans l’aboutissement du projet de l’unité nationale.

C’est pourquoi, le jeune africain, de Libreville à Ndjamena, en passant par Dakar, Niamey, Marrakech, Nairobi, Cap-Town doit avoir une conscience aiguë de son écoulement et de notre valeur. Afin d’augmenter notre impact sur les événements conduisant à l’essor africain, il doit vivre dans la frénésie, engagés dans l’activisme des réseaux, dans l’unité d’action panafricaine, dans l’engagement perpétuel, et très souvent même, il se doit de défendre et de revendiquer valablement sa liberté de pensée, sa liberté d’actions, son droit à l’éducation et à l’émancipation, mais surtout les intérêts de nos peuples en général.


Fabrice NTCHANGO,
CEO AKEWA ACCELERATEUR

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