"PCZ, ce révolté amoureux"dixit Bertin Wilfried Meba

21 février 20190
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L’œuvre artistique de Pierre Claver Zeng(PCZ) a été cébrée ces derniers mois par les amoureux de belles sonorités.Aussi philosophiques que poétiques,les chansons de PCZ défie le temps et l’espace. Artistes,mélomanes,hommes politiques et bien d’autres en parlent.C’est le cas par exemple du mélomane, Maître ès Lettres, Administrateur de santé, Bertin Wilfried Meba,qui rend un hommage à l’homme de culture .

L’œuvre artistique de Pierre Claver Zeng(PCZ), largement célébrée ces derniers mois plonge tout mélomane averti dans une profonde méditation politique et sociale, de par sa riche thématique. D’abord, l’engagement politique. PCZ se révèle très engagé comme son compatriote PCA. Les titres "Afrika" et "Ntoum" l’illustrent parfaitement. En effet, dans le premier, l’artiste dénonce non seulement le pillage de l’Afrique par des forces étrangères mais surtout le fait que ce soit ces forces occultes qui choisissent les dirigeants africains à la place des Africains. Le second titre "Ntoum" ou la canne qui symbolise le pouvoir va quasiment dans le même sens.

Ensuite, la nostalgie et la révolte face à la réalité de la mort. Dans "Nkum Ekiegne" PCZ exprime sa grande tristesse de pouvoir vivre loin de sa terre natale, Nkum Ekiegne, nom mythique d’Oyem qui signifie poteau électrique, citadelle immortelle. Mais il reconnait avoir quitté Nkum Ekiegne à la recherche de "Essap"(la clé) ou le bonheur. Face à la mort "Awou", l’artiste est intransigeant. Oui, la mort doit être tuée, elle doit recevoir un coup de massue sur la tête à cause de la désolation qu’elle cause.

Enfin, l’amoureux. Les titres "Eliza" et "Madzing ve wa" décrivent un poète très amoureux. S’il s’engage à aimer sa dulcinée nommée Eliza "jusqu’à la gare" malgré les défauts et l’adversité, il s’engage aussi à la protéger, à la défendre face aux commérages car dit-il "Le mariage, c’est deux personnes et non cent personnes". Eliza "frivole, laide ou paresseuse", c’est le choix de son amoureux qui n’aime qu’elle (Madzing ve wa).

Au regard de ce qui précède, je voudrais à mon tour rendre un hommage mérité à un homme. Je parle de l’homme de culture pour éviter toute confusion... C’est le Ministre actuel de la culture qui avec passion, a donné une visibilité à la culture gabonaise par les hommages à PCA, PCZ ou Mackjoss. Sans oublier les évènements nationaux comme la fête des cultures, nouvelle et meilleure version, à mon avis, mais aussi "Gabon 9 provinces". Je crois qu’avec l’ouverture prochaine du Musée national, cet homme pourrait être immortalisé comme un artiste. Merci l’Artiste !

Bertin Wilfried MEBA, mélomane, Maître ès Lettres, Administrateur de santé.

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