AFFAIRE KEVAZINGO : Le gouvernement Julien Nkoghe-Békalé prend ses responsabilités

22 mai 20190
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L’affaire sur la disparition de 353 conteneurs au port d’Owendo continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive au Gabon. Elle n’a pas fini de susciter de controverses au sein de l’opinion. Du Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Libreville à la Société civile, en passant par les politiques, tout le monde s’y met. Le gouvernement Nkoghé-Békalé a finalement pris ses responsabilités en se plaçant au-dessus de la mêlée.Le Vice-Président de la République gabonaise, Pierre Claver Maganga-Moussavou et le Ministre d’État, ministre des Forêts et de l’Environnement, chargé du Plan climat Guy Bertrand Mapangou ont été démis de leur fonction dans un communiqué lu par le Secrétaire général de la Présidence, le 21 mai 2019.

L’affaire du Kévazingo continue de défrayer la chronique au Gabon. Le Premier ministre Julien Nkoghe-Békalé et son gouvernement avaient pris une série de sanctions à l’endroit des présumés responsables dans cette affaire, le jeudi 18 mai 2019 via le communiqué du Porte-parole, Nanette Longa-Makinda. C’est une affaire qui ne cesse de faire couler beaucoup d’encre et de salive au sein de l’opinion nationale.

« Les membres du gouvernement qui se seraient rendus complices de ce vaste scandale sont appelés à en tirer toutes les conséquences », avait indiqué avec force, Nanette Longa-Makinda, Porte-parole du gouvernement. Cette phrase qui concluait le communiqué du gouvernement vient de prendre forme. Le Vice-Président de la République gabonaise, Pierre Claver Maganga-Moussavou et le Ministre d’État, ministre des Forêts et de l’Environnement, chargé du Plan climat Guy Bertrand Mapangou ont été démis de leur fonction dans un communiqué lu par le Secrétaire général de la Présidence, le 21 mai 2019.

Aux dires d’une certaine opinion, le départ de Guy-Bertrand Mapangou du gouvernement renforce le Premier Ministre qui a la confiance du Président de la République pour conduire les réformes nécessaires qui invitent au redressement du pays. « Le Premier ministre s’est mis au-dessus de la mêlée pendant cette crise de containers. Il garde le cap. C’est un homme qui cherche le consensus d’où cette volonté d’associer les partenaires sociaux et les institutions  » confie une autorité sous anonymat.

L’affaire est loin d’atteindre son épilogue. Les sanctions planent toujours et les présumés coupables sont certainement inquiétés. Comme quoi, « la vérité est comme l’huile que l’on tente de noyer, mais elle finit par triompher  » dit une sagesse africaine.

MTM

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