GABON / Maganga Moussavou et Mapangou démis de leur fonction

22 mai 20190
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Pierre Claver Maganga-Moussavou et Guy-Bertrand Mapangou, respectivement Vice-Président de la République et Ministre d’État en charge des Forêts et de l’Environnement, Chargé du Plan climat ont été démis de leur fonction. C’est par le biais d’un communiqué lu par le Secrétaire Général de la Présidence, le 21 Mai 2019 que les gabonais ont été informés. Les deux autorités gabonaises seraient impliquées dans l’affaire du Kevazingo. Cette affaire qui défraie actuellement la chronique.

L’affaire du Kevazingo est loin d’atteindre son épilogue. L’épée de Damoclès plane et les têtes tombent. Pierre Claver Maganga-Moussavou et Guy-Bertrand Mapangou en ont fait les frais. Les désormais anciens Vice-Président de la République et Ministre d’État en charge des Forêts et de l’Environnement, Chargé du Plan climat ont été démis de leur fonction respective. Julien Nkoghé Bekalé, Premier Ministre gabonais, semble avoir tenu parole. Après sa nomination à la Primature, l’actuel chef du gouvernement avait déclaré que son gouvernement sera « patriote et exemplaire  » et que les membres du gouvernement qui s’écarteraient de cette attitude seraient sanctionnés. La porte-parole et membre du gouvernement, Nanette Longa-Makinda, l’avait si bien rappelé dans l’un de ses communiqués.

Dans cette affaire du Kevazingo qui fait couler encre et salive, Madame Longa-Makinda, lisant un communiqué avait martelé que « Les membres du gouvernement qui seraient impliqués dans cette affaire sont invités à en tirer les conséquences qui s’imposent  ». Pierre Claver Maganga-Moussavou et Guy-Bertrand Mapangou viennent de subir les foudres des sanctions.

Pourtant Guy-Bertrand Mapangou, dans un communiqué daté du 17 Mai 2019, disait avoir la conscience tranquille et voulait que soient retrouvés « les vrais auteurs et commanditaires de ce vol  » de cette affaire. Il déclarait d’ailleurs que le communiqué gouvernemental ne le concernait pas. « Je déclare en toute humilité et en total respect pour le peuple gabonais que le communiqué rappelé supra ne me concerne assurément pas. La responsabilité pénale étant individuelle et non collective ».

Une certaine opinion salue la décision, celle de démettre les présumés coupables de cette histoire digne d’un feuilleton Nollywoodien. «  Le Premier Ministre est un réformateur social. Il a commencé à nettoyer, à mettre fin à l’impunité et à l’arrogance. C’est l’homme de la situation  » confie un fonctionnaire.

En attendant le dénouement de cette histoire, l’épée de Damoclès continue de planer et les têtes risquent encore de tomber.

MTM

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