LEGISLATIVES 2018/ETK mettra ses fonds de souveraineté au service des démunis du Canton Ngounie-centre

3 octobre 20180
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Au centre, Emmanuel Thierry Koumba parcourt la Ngounié centrale pour expliquer sa vision à ses compatriotes

Au centre, Emmanuel Thierry Koumba parcourt la Ngounié centrale pour expliquer sa vision à ses compatriotes

Dans une interview accordée à la presse à l’issue d’une longue journée passée avec les populations, Emmanuel Thierry Koumba (ETK), candidat d’Union et Solidarité de Moukagni Iwangou, compte mettre son argent au service de la localité.

Bonjour Monsieur Koumba Vous abordez là le dernier tour de piste de votre campagne, un bilan de parcours ?

ETK  :
Bonjour Monsieur et merci de m’accorder un peu de votre temps en cette période de campagne électorale. Le bilan reste toujours positif. Jai refait le tour du Canton Ngounié Centrale d’abord avec un grand nombre de villages du côté de la rive gauche du fleuve Ngounié. Puis les cantons Dibadi et koka sur l’autre rive. Partout, c’est le même accueil chaleureux. Ce sont les mêmes conseils de ne pas faire comme les autres… qui se sont servi de ces cantons pour devenir ce qu’ils sont aujourd’hui. Au lieu de servir les habitants.

Lors de notre passage sur le terrain, on nous a signalé le retour de Madame Maganga Moussavou, votre avis ?

Dans les années 90 Jules Bourdes Ogouliguende avait dit une phrase très célèbre, après avoir démissionné de son poste de président de l’Assemblée nationale. A savoir que « le pouvoir rendait fou…. »
Dans les villages, les questions circulent : « que vient encore chercher cette femme dans ces cantons ? ». N’est-elle pas encore rassasiée depuis 20 ans ? Les habitants me disaient quelle est passée remettre de petites cuvettes en plastique et quelques tôles avec la somme de 10000 francs. Vraiment ! De qui se moque t-elle ? ; Je leur ai demandé de prendre parce que c’est avec l’argent du plus grand nombre de Gabonais quelle achète tout cela. Je leur ai recommandé de prendre et de sanctionner. Certes, nous sommes en démocratie mais j’aurai voulu rencontrer Madame Maganga pour lui dire de sortir par la grande porte en renonçant à briguer un 5eme mandat inutile et frustrant que personne ne veut lui donner. Que d’argent dépensé par elle depuis les enrôlements ! Elle n’en avait pas besoin si elle s’était vraiment occupée des villageois comme cela se doit. Je voudrais qu’une fois élu, je me dirige vers elle pour des conseils, comme on le voit ailleurs. Parce qu’aussi, ne reste pas 20 ans sur un siège de député qui veut ! En ce moment il ya un message qui nous vient de Guietsou et du Département de la Mougalaba (où nous avons un brillant candidat en la personne de Me Pie Makanga Missamou), avec la disparition de la candidature de son fils Biendi Maganga Moussavou et de la débandade de tous ceux qui organisaient sa campagne. C’est un signe et un message qu’elle devrait savoir décoder. Ici, on parle désormais d’un cyclone qui a déjà réussi à engloutir le fils Biendi. Il reste donc à dessoucher la mère Albertine et Dieu seul sait jusqu’où ça va arriver. Les Punu et les Bavungu disent toujours que : « Diambu pak rough, va ghéghéghi », à savoir que « quand un tourbillon arrive, c’est sans forcer ». En laissant désormais les fils des cantons reconstruire leur canton, elle ferait œuvre utile et pourrait avoir la meilleure place auprès de Madame Sylvia Bongo Ondimba dans les œuvres sociales en faveurs des Gabonais faibles de tout le pays et non seulement du seul Canton Ngounié Centrale quelle n’a pas réussi à rendre heureux. J’en appelle aussi à tous mes frères et sœurs de Mouila qui gravitent autour d’elle pour qu’ils aient un peu de lucidité. Nous appartenons aux mêmes familles qui n’en peuvent plus des Maganga. « Trop c’est trop ! », nous rappellent-elles souvent. Pourquoi vouloir l’accompagner au casse-pipe alors qu’ils savent qu’elle va mordre la poussière ? Ces derniers jours, la rumeur enfle qu’elle va suivre son fils en retirant sa candidature avant le scrutin, pour ne pas subir une humiliation dans sa dernière bataille. J’espère toujours que la sagesse aura raison d’elle et de ses suiveurs. Comme on dit chez les Mitsogho et les Apindji : « il n’est jamais trop tard pour devenir sage ».

Tout le monde ne parle que de votre candidature sur le terrain ; notamment à Mouila où réside ce que l’on désigne ici par le terme de Diaspora et de même dans les villages, que proposez-vous pour que les gens adhèrent aussi facilement ?

Je propose des choses simples. La disponibilité du député que je serai auprès de mes concitoyens ; la participation dans la formation des hommes et des femmes, notamment des jeunes ; le soutien des jeunes filles et jeunes filles mères pour une meilleure réinsertion sociale ; la prise en compte des problèmes des villageois par les opérateurs économiques installés dans le département. La réouverture des écoles et dispensaires pour les transformer en de projets simples et intégrateurs, qui ne demandent pas de moyens colossaux. L’exode rural est un phénomène qui a ruiné nos villages et mes équipes et moi-même avons des idées bien précises sur ce sujet. Je me battrai pour que les zones difficilement accessibles par la route comme Idoumi, Rembo, Makanda, Ikolo, Koumbanou, Nombakélé, Moualo, Bandi, Dikoka, Igouma, Mokabo, Saint Martin, Ngando, Mighabi, Moutassou accèdent à la modernité. A Moutassou, les employés d’Olam sont en grève depuis longtemps et que leur propose-t-on ? Des menaces, des intimidations et des achats de conscience. Vraiment ! pour des travailleurs qui ne perçoivent que des miettes comme ils le disent eux-mêmes ! Les Chefs de villages, de cantons et de regroupements de la Ngounié Centrale sont suspendus de leurs émoluments depuis plusieurs mois, parce qu’ils ont pris faits et causes pour les employés d’Olam. Est-ce normal dans un pays de droit ? Demain, en tant que Député, je vais changer ça en me mettant toujours aux côtés des habitants de mes trois cantons. C’est la raison pour la quelle toute ma subvention (Fonds de souveraineté) de député sera déposée sur la table autour de tous les représentants, afin que ça serve au développement de nos villages. C’est un engagement que je prends devant vous aussi. Parce que, dans les villages, ils le savent pour m’avoir entendu leur dire cela. Je ne suis pas un flambeur ou quelqu’un qui recherchera d’abord un matelas financier comme les autres. Je pourrais donc me contenter de mes émoluments de député et accompagner les autres avec ces Fonds de souveraineté. J’ai des amis députés dans d’autres pays qui m’encouragent dans ce sens parce qu’ils l’ont réussi. Je vais le faire. Croyez-moi.

Le mot de fin, Monsieur Koumba ?

Le 6 octobre 2018, les habitants du Département de la Douya Onoye vont siffler la fin d’un règne sans partage d’une famille, comme un arbitre siffle la fin d’un match de football. Et dans ce processus, le candidat du Parti Démocratique Gabonais ne peut constituer une alternative. Ces derniers temps, ce parti s’est illustré par des intrigues, alors qu’il ya des fils et des filles de valeurs dans cette famille au détriment du développement des cantons. Ils doivent être sanctionnés pour aller apprendre à faire un peut de l’opposition chez nous. Le fait pour eux de voir comment nous allons reconstruire les trois cantons va les emmener à aimer et travailler pour le plus grand nombre d’abord.

Merci Monsieur Koumba.

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