Nous sommes pour le dialogue mais avant d’accepter ou refuser d’y prendre part, il faudrait savoir sur quels sujets il porte"Pasteur Sosthène Orphé Lendjedi Ibola

15 avril 20210
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Orientation Nouvelle, nouveau parti dans l’échiquier politique gabonais, il y a seulement quelques mois.Il a été créé par la volonté de deux hommes, le Pasteur Sosthène Orphé LENDJEDI IBOLA et le Dr Erick Miguel POATY MANDOUKOU. Dans une interview accordée à Gabonews, le premier cité répond aux questions du Rédacteur en Chef où il parle de cette nouvelle formation politique, de ses objectifs et surtout de ses ambitions pour son pays le Gabon.

Bonjour Monsieur, votre parti ,Orientation Nouvelle(ON) est l’un des derniers nés de l’échiquier politique gabonais. Comment est-il né ? Parlez-nous en.

Le parti Orientation nouvelle a été créé le 25 Août 2020 par le pasteur Sosthène Orphé LENDJEDI IBOLA et le Dr Erick Miguel POATY MANDOUKOU au Canada.

Orientation nouvelle en abrégé O.N.

Sa devise est : LIBERTÉ-PROGRÈS-PATRIMOINE.

Son emblème est constitué des symboles suivants :
Des initiales O.N de couleur bleu qui sont des abréviations symbolisant en "Marche" ou en " Mouvement ". Des Epis de riz montrant l’importance de l’environnement et de notre volonté à protéger notre écosystème ainsi que l’orientation vers le progrès agricole, l’appel au retour à la terre par le peuple du Gabon.

Dites nous, avec autant de formations politiques dans un petit pays comme le Gabon, quelle sera la plus-value de "Orientation Nouvelle" ?

Un parti avec un offre politique renouvelée qui s’appuie sur les expériences passées des autres formations et les expertises de ses membres, au Gabon et à l’étranger, afin d’emprunter un chemin différent. Nous allons nous inspirer de nos valeurs pour entamer une démarche rigoureuse et pragmatique qui permettra d’implanter le parti, le faire connaître et participer aux prochaines échéances électorales.

Vous êtes à des milliers de kilomètres de votre pays. Comment feriez- vous pour faire aboutir les idées de votre combat pour l’alternance ?

Le Parti ne compte pas exclusivement sur son chef. Nous avons un exécutif qui a en son sein des membres qui se trouvent sur le territoire national. Même si le chef est actuellement hors du Gabon, nous travaillons avec des gens sur le terrain afin de créer les organes d’Orientation Nouvelle sur toute l’étendue du territoire. En fonction des échéances électorales à venir, vous verrez ON et son chef sur le terrain pour présenter notre projet de société aux populations gabonaises.

Il y a quelques temps déjà que l’appel à " la paix des braves" a été lancé. Plusieurs partis disent être partants. Que pensez-vous de cet éventuel énième dialogue ? Êtes-vous aussi partant pour cette aventure ?

Bien évidemment nous sommes pour le dialogue mais avant d’accepter ou refuser d’y prendre part, il faudrait savoir sur quels sujets il porte. La sagesse africaine voudrait que s’il y a un problème au village, on réunisse les concernés pour en parler et parvenir à un accord. Quel est le problème qu’on souhaite résoudre en appelant au dialogue ? Qui doit être autour de la table ? Quels sont les résultats attendus d’un tel exercice ? Finalement, quelles sont les garanties que ce qui n’a rien donné hier fonctionne miraculeusement aujourd’hui ? Soyez assuré que ON ne participera pas à un exercice si celui-ci ne garantit aucun résultat concret pour la population gabonaise qui est fatiguée de voir les leaders politiques se réunir alors que ses conditions de vie demeurent les mêmes.

René Ndemezo’o renoue avec ses anciennes amours. Il regagne les rangs du Parti démocratique gabonais (PDG) six ans après l’ avoir quitté publiquement. Il appelle à l’union des fils spirituels d’Omar Bongo.Vous qui êtes pour le changement ou le renouvellement de la classe politique gabonaise, qu’en pensez-vous ?

Les gens sont responsables de leurs décisions. Certains font la politique par calculs, d’autres par convictions. Nous à ON sommes plutôt dans cette 2e catégorie. Si vous avez quitté le PDG il y a 6 ans et vous décidez de revenir sur votre décision sans que quelque chose ait fondamentalement changé, vous en avez le droit. C’est au peuple gabonais d’apprécier votre geste.

En ce qui nous concerne, nous sommes pour l’alternance et ce n’est certainement pas au PDG qu’elle aura lieu.

Propos recueillis par MTM

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