Presse locale du 16-02-2015

16 février 20150
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Ce lundi, plusieurs de nos confrères reviennent sur la crise sociopolitique au Gabon. La tension à la primature avec la grève générale des agents publics, mais aussi l’intérieur du pays ont particulièrement attiré l’attention des journalistes du Gabon.

« La tête du premier ministre Ona Ondo sur la guillotine » affirme “Nku’u le messager’’ au bas de sa une. Le Gabon entier tourne au ralenti, poursuit l’hebdomadaire. L’administration publique est complètement paralysée, les établissements scolaires et universitaires ont tous baissé pavillon. Nos confrères estiment que bientôt un homme sera mis en pâture, à savoir le Chef du gouvernement gabonais. Ils ont observé que chaque fois que le pays traverse des difficultés, les premiers ministres sont sacrifiés.

Concilier la paix et la démocratie, c’est le titre d’un article paru en page 2 du quotidien “L’union’’ mais c’est aussi le thème autour duquel était axé une conférence-débat samedi dernier à l’institut français. L’observatoire national de la démocratie, par la voix de Jonathan Ntoutoume Ngomo, le conférencier, a exposé sur le processus de démocratisation en Afrique avec un accent sur la conférence de la Baule. L’orateur a mis en évidence les différents changements démocratiques survenus sur le continent avec le vent des conférences nationales souveraines. Selon le politologue, il y a bien des pays en Afrique qui, bien qu’ayant opéré une alternance brutale, sont confrontés aujourd’hui à la violence et au marasme économique.

En page 2 de l’hebdomadaire “L’Aube’’ vous retrouverez un article sur la « répression violente à Gabon télévision et Radio Gabon ». Pour nos confrères, la violence contre les hommes de médias aurait atteint son paroxysme. Mercredi dernier, les agents en grève ont, une fois encore, été brutalisés par des gendarmes en poste dans leur lieu de travail. Alors qu’ils voulaient tenir une assemblée générale, Aminata Ondo, présidente du syndicat des professionnels de la communication, et ses collègues ont été empêchés d’accéder au lieu de rencontre. Jules Mouleghi, syndicaliste, en tentant de pénétrer dans le bâtiment a été roué de coups et menotté.

« Le centre de santé de Ndendé attend toujours son médecin chef », titre du mensuel “Le symbole’’. En proie à de nombreuses difficultés de fonctionnement, le centre de santé de Ndendé reste toujours dans l’attente d’un médecin chef pour s’occuper des populations et régler certains problèmes d’ordre administratif. C’est le cas depuis des années et la structure elle-même se trouve dans un état misérable affirment nos confrères.

Gabonews

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