‘’La Une’’
« Ils m’ont tué, je les amène tous avec moi » c’est le grand titre de ce journal. Il estime qu’André Mba Obame a démontré depuis sa disparition qu’il pouvait « emmerder » le pouvoir en place jusqu’au bout. « L’interdiction donné aux média d’Etat de ne manifester aucune compassion ni tristesse, n’a tué en rien l’amour que les gabonais avaient pour lui ». Le journal dit aussi que le pouvoir était coincé entre toutes les hypothèses les plus dramatiques d’une fin de règne.

‘’La Doc’’
Notre confrère lui se demande ce qui restera de l’homme. Après la disparition d’André Mba Obame, ses idées mettront elles long feu ? L’Union nationale, son parti politique suivra-t-il le chemin tracé par l’opposant. « Malgré la douleur sincère des membres de sa famille et de ses proches, et les ‘’alarmes’’ de crocodiles de ses alliés politiques, qui peut véritablement se revendiquer d’AMO idéologiquement ? »

‘’ Matin équatorial’’
« Plus de peur que de mal » ce titre occupe la première page du journal. Sa rédaction fait allusion aux craintes du pouvoir sur d’éventuels débordements à l’arrivée de la dépouille d’André Mba Obame : « annoncé sous haute tension, le retour en terre gabonaise de la dépouille d’André Mba Obame hier à Libreville par vol spécial en provenance du Cameroun a comme prévu soulevé des passions, mais pas jusqu’à provoquer des débordements comme le redoutait le pouvoir, qui avait déployé en nombre les forces de sécurité et de défense.