PRESSE LOCALE DU 29/06/2015

29 juin 20150
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Au sein du parti démocratique gabonais, rien ne va plus ! C’est ce que laissent croire les articles parus dans la presse gabonaise ce lundi, après la sortie, le week-end dernier, d’un nouveau mouvement PDGiste qui a critiqué avec des termes graves, la gestion actuelle du Gabon.

L’AUBELe journal a consacré sa première page à la naissance d’« Héritier et Modernité », un mouvement politique constitué de cadres du PDG. L’Aube reconnaît le courage de ces membres du parti au pouvoir qui ont décidé, affirme l’article, de dénoncer « la gestion scabreuse de la chose politique par le distingué camarade ». Notre confrère estime que même si les membres du nouveau groupe ont critiqué les proches d’Ali Bongo Ondimba, leurs remarques s’adresseraient d’abord au Chef de l’Etat gabonais. L’article est intitulé « Barro Chambrier et certains patriotes sonnent la révolte »

LE TEMOIN Toujours à propos de ce sujet, la querelle au sein du PDG, ce journal à son tour affirme : « un courant contestataire bongoïste fait sa résurgence » et ajoute que la sortie de ce nouveau mouvement met au claire la division et la constitution de clans. Dans cet article, le journal retrace les différentes interventions de membres de ce parti condamnant les agissements du pouvoir.

ECHOS DU NORD« Rompre avec la mystification et le mensonge » c’est ce titre qu’a choisi ce confrère pour aborder la sortie du mouvement « Heritage et modernité ». « Que s’est-il passé samedi 27 juin à la chambre de commerce ? Un discours dur d’Alexandre Barro Chambrier, invitant les pédégistes, les vrais, ceux convaincus des valeurs de la République et de la démocratie, à stopper l’action des forbans, de ces habiles profito-situationnistes ».

L’UNION Son billet Makaya félicite la tenue d’une rencontre entre le ministre gabonais du Budget et des comptes publics et les responsables des PME-PMI du pays. Il était question de voir comment accéder à la commande publique. Pour l’Union : « c’était bien vu car les petits patrons gabonais se répandent dans le pays comme quoi, l’Etat n’accorde ses marchés qu’aux majors bien connus de la place ». Et si, par hasard, des PME-PMI sont choisies, ce sont des vases communicants, des structures appartenant à des prête-noms, derrière lesquelles se cachent ceux qui attribuent les marchés.

Gabonews

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