PRESSE LOCALLE DU 10 /06/2015

10 juin 20150
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L’affaire du nouveau crime rituel survenu à Libreville jeudi dernier fait couler beaucoup d’encre ; certains journalistes de la presse gabonaise voient déjà à l’horizon, la fin de l’UN, le parti le plus fort de l’opposition au Gabon

“L’UNION’’
Ali Bongo Ondimba, le chef d’Etat gabonais a rencontré hier à Djeddah en Arabie Saoudite, le roi Salman. Une photo d’illustration de l’entretien entre les deux chefs apparaît en première page du premier quotidien gabonais. « Occasion pour le chef de l’Etat et le roi Salman d’exprimer leur volonté de renforcer les liens entre Libreville et Ryad…à travers la mise en œuvre de projets économiques » a souligné le journal.

“MATIN EQUATORIAL’’
L’Union nationale, le principal parti de l’opposition gabonaise serait en voie de disparition ; c’est le point de vue de Matin équatorial. Ce journal affirme que le forum citoyen tenu le week-end dernier par ce parti a été « un fiasco ». Il justifie cet avis par le peu d’engouement dont a fait preuve la population. Le public ne serait pas allé nombreux assister à l’événement. Or, ajoute le journal, lors des obsèques d’André Mba Obame en avril dernier, la masse populaire était impressionnante. Notre confrère soupçonne donc un malaise au sein de ce parti.

“AZ’’
Il y aurait du feu entre Guy Bertrand Mapangou et Yves Fernand Manfoumbi, deux membres influents du parti démocratique gabonais et proches du président de la République, affiche AZ en Une. Ces deux « camarades » du PDG au pouvoir depuis 1968, se disputeraient la place de leader de la province de la Ngounié. Conséquence, des clans d’intérêts se seraient formés dans cette région du Gabon. Le journal rapporte aussi que le « distingué camarade » Ali Bongo pourrait prendre des sanctions pour calmer les deux belligérants.

“LE TEMPS’’
« Toujours prompt à monter au créneau pour des faits de moindre importance, l’appareil judiciaire du Gabon ferme les yeux lorsqu’il s’agit des atteintes graves à la vie d’un être humain. Surtout lorsque la personne atteinte n’est pas d’une famille du clan régnant ou de la même famille politique… ». Cette analyse figure sur la page 3 de ce journal qui fait allusion ici au crime rituel survenu au quartier Nkembo à Libreville, il y a quelques jours.

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