CNAMGS/Au dispensaire de Louis, des patients se plaignent…

21 juin 20180
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Chaque jour, le dispensaire de Louis reçoit un grand nombre de patients.

Chaque jour, le dispensaire de Louis reçoit un grand nombre de patients.

Au-delà de 9h du matin, le dispensaire de Louis ne prend pas en compte les assurés CNAMGS. Comme dans les structures sanitaires privées, les populations donnent alors de l’argent pour recevoir une ordonnance.

9h30. Comme de coutume, le Centre de protection maternelle et infantile de Louis a ouvert ses portes tôt le matin. De temps à autre, une infirmière apparait devant une porte pour appeler un patient. En ce milieu de semaine, l’affluence est moins dense que celle du lundi matin. Chaque jour, la structure reçoit environ une centaine de patients à travers les différents services. Parfois, les malades sont beaucoup plus nombreux. La tâche n’est pas facile.

Cependant, même si l’hôpital reçoit tout le monde, depuis quelques temps, des patients se plaignent sur l’application des mesures de la CNAMGS (Caisse nationale d’assurance maladie et des garanties sociales). Selon ces derniers, le personnel soignant ne prend presque pas en compte la gratuité ou la réduction exigée sur certains services. Selon des mères venues faire vacciner leur nouveau-né, des vaccins déclarés gratuits sont payants ici : « j’ai payé 1.000 fcfa pour vacciner mon enfant. Pourtant, ailleurs comme au dispensaire d’Okala, ces gouttes sont gratuites », confie une jeune femme portant son bébé à l’épaule.

Hormis le vaccin, des patients affirment qu’à partir de 9h du matin, le centre ne prend plus en compte les mesures CNAMGS. Assurés ou pas, tous les maladess doivent payer les sommes établies par la structure elle-même. Un fait qui éveille la curiosité des personnes qui vont solliciter un traitement. Il est incompréhensible que les autorités prennent des décisions en faveur de la population mais leur application est ambigüe.

11h. Le médecin en chef de l’établissement, une dame, n’est toujours pas présente à son poste. Selon le personnel, elle est la seule habileté à répondre aux préoccupations des journalistes. Déjà, lundi matin, trop occupée par les consultations, le reporter de Gabonews a dû rebrousser chemin. Le Centre de protection maternelle et infantile de Louis est situé au premier arrondissement de Libreville, comme le quartier qui l’abrite. Il figure parmi les plus vieux établissements sanitaires délocalisés pour un service de proximité. Il faut néanmoins souligner que ce centre de protection maternelle et infantile est l’un des plus sollicités, en témoignent les affluences quotidiennes. Un de ses secrets, c’est la disponibilité, l’accueil et le professionnalisme des agents soignants de ce centre.

GMN

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