BGFIDay ou l’élan du cœur pour célébrer la solidarité

12 décembre 20150
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La « Maison de l’Espérance », un foyer accueillant orphelins et enfants abandonnés a eu le privilège de recevoir, le samedi 12 de ce mois, dans ses locaux du quartier Soduco à Libreville, le lancement du BGFIDay, un moment de convivialité et de partage avec les nécessiteux et d’autres couches de la population. Une action que le groupe compte désormais mener chaque année.

Le groupe BGFIBank vient de décider de laisser ses calculatrices, juste le temps de plonger au cœur de la population pour rendre plus réel son caractère d’entreprise citoyenne. Les banquiers veulent améliorer et renforcer leurs relations avec la communauté à travers un concept nouveau, le BGFIDay, basée sur des actes de charité. Les enfants de la « Maison de l’Espérance » viennent d’avoir l’assurance de passer une belle fête de Noël en recevant un don composé de produits alimentaires, d’un sapin, des médicaments, des vêtements recueillis auprès du personnel et d’un bon de matériaux de construction.

« La création du BGFIDay permet au groupe de concrétiser son engagement en matière de développement durable en donnant du sens à ses actions. Elle [l’initiative] encourage l’ensemble des collaborateurs du groupe à s’engager volontairement, en équipe, en mettant à profit leur temps, leurs expériences et leurs compétences au service de leur communauté… », déclarait Jean François Ndong Mintsa, le responsable du projet, durant la remise symbolique des présents.

Cette idée inédite qui donnera sans doute à l’entreprise une nouvelle image auprès de son public s’appliquera aussi bien au Gabon que dans les onze (11) pays où la banque est implantée. A travers ce geste, les banquiers souhaitent valoriser leur engagement en matière de responsabilité, contribuer au développement du tissu social et créer des liens pour renforcer la cohésion d’équipe en interne.

Le pasteur Israël Ndoungou, fondateur du foyer d’accueil, a dit être heureux de recevoir cette contribution. Mais il n’a pas manqué d’évoquer les obstacles vécus : « nous avons le cœur mais pas les moyens, nous fonctionnons avec des aides comme celle de BGFIBank à qui nous disons merci. Notre grande difficulté c’est l’insécurité… ». L’intervention d’un pédiatre pour la consultation médicale des enfants, la décoration du sapin de Noël, le nettoyage des lieux et d’autres activités ont aussi marqué cette première édition.

Georges-Maixent Ntoutoume

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