Gabon : Le mouvement un "Gabonais-un Acte de naissances poursuit sa quête"

18 février 20200
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Afin d’aider les populations gabonaises vivant en zone rurale à acquérir des actes d’Etat civil, l’association Fadec (Fondation pour l’assistance et le développement communautaire) en partenariat avec l’OPPE (Organisation pour la paix et la protection de l’environnement) poursuit sa campagne de sensibilisation dans toutes les provinces du Gabon. Déjà entamée dans les provinces de l’Ogooué-Maritime et du Woleu-Ntem du 1 au 27 Décembre 2019, la campagne se poursuit jusqu’au 5 Mars prochain dans les autres provinces.

La caravane de distribution des actes de naissances aux personnes qui en sont dépourvues se poursuit. Elle vient d’être un franc succès dans la province de l’Ogooué maritime et dans celle du Woleu-Ntem, plus précisément dans les villes de Port de Gentil, Oyem et Bitam. La campagne de "reconstitution d’acte de naissance " comme son nom l’indique, bat son plein et se poursuit dans toutes les autres villes du Gabon.
Le fléau des « enfants apatrides  » au Gabon est très alarmant. Ils sont près de 9 552 cas d’enfants Gabonais qui n’ont pas d’actes de naissances nous révèle une enquête réalisée en 2011 par le Direction Générale du Bien-être dans plusieurs provinces au Gabon. En effet, selon les données de leur enquête, ils ont dénombré près de 3 447 enfants sans actes de naissances à Libreville, 166 à Lambaréné, commune de la province du Moyen-Ogooué, et le reste à Port gentil et les petites villes du Gabon.

Cette initiative mis en œuvre par ces organismes soucieux de l’avenir de l’homme gabonais de demain trouve qu’il n’est pas concevable de trouver encore dans ce 21 siècle des enfants sans identité nationale. Car selon eux, un enfant qui n’a pas d’actes de naissance est un enfant dont un des droits fondamentaux est violé.
Ces initiatives ont permis de scolariser près de 13 000 jeunes sur toute l’étendue du territoire national, depuis sa mise en place en 2014, nous renseigne-t-on. « Notre défense des droits des enfants continue », s’était exprimé le haut représentant de l’association pour la défense des droits des enfants au Gabon

LM

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