Les coûts des produits proposés pour la vente sont démocratiques parce qu’ils tiennent compte du faible pouvoir d’achat des populations. Le Directeur général du FNAS, Herman Komonomo s’est réjoui du lancement de ces commerces de quartier initiés par le RESOFIME-Regroupement économique et social des filles-mères a participé, comme le souhaite le gouvernement, contre la pauvreté.

Tout en valorisant les produits alimentaires locaux, le RESOFIME tente non seulement d’apporter modestement une piste de sortie du chômage en lançant des activités génératrices de revenus pour ses membres en quête d’une activité, mais surtout, cette association veut, entre autres, autonomiser la jeune fille gabonaise dans l’intervalle de la décennie de la femme.

Les box ont été fabriqués par une PME locale, EGTM-Entreprise Gabonaise des Travaux métalliques’’ et ont couté plus de 14 millions de francs CFA. A en croire Yves Essongué, le Président-fondateur de l’association RESOFIME, le projet EPIBOX vise à autonomiser économiquement les jeunes mères. Le projet est financé à 35 millions dont 15 millions du Président de la République et un microcrédit de 20 millions de francs CFA de la Banque gabonaise de développement, un appui remboursable sur 24 mois.

Pour un meilleur suivi du projet, des formations sur les techniques commerciales sont prévues afin d’accompagner techniquement les 14 bénéficiaires sous le contrôle du FNAS et de la commission Projet RESOFIME. Du discours à la réalité, cela ne peut que satisfaire le président du Regroupement économique et social des filles mères, Yves Essongué qui se démêle depuis des années pour que la femme gabonaise adopte une culture entrepreneuriale dans l’objectif de sortie de la précarité. Le lancement le 13 janvier dernier devant le Centre hospitalier régional de Port-Gentil a vu un parterre d’invités dont le gouverneur de l’Ogooué-Maritime, Patrice Ontina.

Danny KOUELE TOLE