AKANDA/ Formations des petits lacs au marché du Premier campement

17 mai 20210
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Les habitants du Premier campement , situé dans la commune d’Akanda sont confrontés au problème de la route. Elle se dégrade du jour le jour avec les pluies qui au passage, forment des petits lacs. Les commerçants du Petit marché akandais se plaignent espérant qu’une solution soit trouvée par les autorités en charge des Travaux publics.

C’est l’une des voies les plus fréquentées, partant de Libreville pour le Cap. Mais seulement, elle subit la dégradation du jour le jour avec dame nature qui ne cesse de larmoyer dans cette zone du Nord de Libreville. Au marché du Premier Campement, lieu par excellence où l’offre et la demande se tiennent par la main, plusieurs petits étangs se forment dégradant la voie sous les regards impuissants des riverains.

C’est la galère pour les automobilistes et leurs véhicules ." L’état de la route est déplorable.Et pourtant, nous avons assez de moyens. Les bus qui arrivent, refusent de continuer leur parcours, ils tournent ici, parce que la route est fortement dégradée et nous sommes contraints de marcher. Les voitures ont du mal à passer cet obstacle. Les automobilistes ont peur de gaspiller leur voiture. Ils ont tout à fait raison" déplore Audrey, habitant le Premier campement .

Les véhicules roulent au ralenti car certaines flaques d’eau sont des étangs à piège pour eux. Il faut rouler lentement explique un conducteur au volant de sa voiture. " Il faut aller tout doucement de peur de casser sa propre voiture et bonjour le garage. Et ça aussi, il faut avoir des moyens pour y faire face.C’est vraiment la galère par ici, un casse tête chinois comme on le dit" laisse entendre un clandoman au volant de son clando.

Les plaintes sont légions. Piétons et automobilistes sont indignés à cause du piteux état de la route. Ils sont unanimes, car pour eux, le développement passe par le développement de la route."La construction des routes et leur entretien participent au bien-être des populations" lance une commerçante. Elle estime d’ailleurs que si la route est en bon état, les voitures viendront et "nous liquiderons nos produits" poursuivra t-elle.

La question de la route au Gabon reste une problématique. Elle est vécue, débattue quotidiennement, non seulement par les automobilistes, mais surtout les populations qui ont souvent du mal à avoir un moyen de locomotion pour quitter aisément un point A pour un point B.

MTM

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