CAISTAB/Un 1er Mai célébré dans l’union et la fraternité

2 mai 20220
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La Direction Générale des Caisses de Stabilisation et de Péréquation du Gabon, en abrégé DGCSP et communément appelée CAISTAB a honoré ses salariés ce 1er Mai 2022 à Libreville. Plusieurs activités ont couronné cette journée du travailleur. Autour du football, d’une messe d’action de grâce et la décoration des récipiendaires, tout ou presque était réunie pour l’union, la fraternité et la fête était belle.

Le 1er Mai de chaque année est pour les salariés ce que le 8 mars est pour la femme. Au Gabon, comme partout ailleurs, les travailleurs ont été honorés et célébrés. Les patrons de la Caisses de Stabilisation et de Péréquation du Gabon "CAISTAB", deux ans après les restrictions dues à la Covid-19, ont décidé de communier avec leurs employés. Entre match de football, messe d’action de grâce et décoration des récipiendaires, le bonheur de se retrouver pouvait se lire sur les visages des employeurs et des agents de cette entreprise qui a su préserver les emplois de ses salariés malgré la crise sanitaire mondiale.

Les retrouvailles entre les patrons et leurs agents a manifestement rapprocher les liens des uns et des autres." Il faut dire que ça fait deux ans que nous vivons la pandémie de la covid-19. Bien heureusement, les plus hautes autorités, en tête desquelles, le Président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a bien consenti au peuple gabonais, la levée de toutes les mesures barrières, après le travail du ministère de la Santé qui est arrivé à réduire considérablement le nombre de personnes atteintes de Covid. Nous voulons manifester la joie de nous retrouver. La fête de travail vient corriger tout cela et célébrer avec les récipiendaires de dix ans, vingt ans, trente ans au sein de la Caistab, le fruit de tant d’années consenties pour la conduite de cette entreprise " fait savoir Thierry Prosper Mboutsou, Directeur Général de la Direction Générale des Caisses de Stabilisation et de Péréquation.

Les récipiendaires ont été honorés et d’autres salariés célébrés. Dans son homélie, le célébrant a profité de cette messe d’action de grâce, à l’endroit de tout le personnel, pour rappeler à des fins utiles, que le respect de la dignité des autres au sein d’une entreprise, apporte une plus-value et aide à l’atteinte des objectifs fixés. Il n’a pas manqué d’interpeller les hommes de pouvoir afin que ces derniers puissent promouvoir les valeurs qui gouvernent l’homme, celles qui permettent à l’employé de travailler en toute dignité. " C’est le manque d’Amour envers les uns et les autres qui nous détourne du chemin de Dieu, car en suivant le Seigneur ,nous suivons le Bien" pouvait-on retenir.

C’est sans doute cette voie de Dieu, celle du Bien qui a inspiré le Manager de la Caistab, Thierry Prosper Mboutsou, pour non seulement, dessiner le sourire sur les visages de ses agents, mais aussi et surtout, de préserver leur dignité au sein de l’entreprise. "Beaucoup d’employés ont vu leur situation administrative s’améliorer. Vous comprenez qu’au bout de 10, 20 ans de service sans avoir vu un indice sur leur catégorie évoluée, imaginez ce que cela peut engendrer ? Aujourd’hui, une très grande partie peut dire que sa situation s’est considérablement améliorer" dit-il en souriant comme pour exprimer sa satisfaction.

Les matches de football organisés à l’occasion ont davantage permis la cohésion sociale au sein de cette entreprise qui se veut une et indivisible. La Directrice des Ressources humaines (DRH) Tegh-Yess Moutchinga Moutchinga, décrit ses différentes rencontres au tour du ballon rond, comme des moments de plaisir, de retrouvailles sans distinction de normes hiérarchiques. "On est tous rassemblés et la famille Caistabienne est une grande famille au sens large, en dehors de toutes les filiations. Ces actions doivent être pérennes pour solidifier les liens pour ce qui est positif au sein de l’entreprise." souhaite t-elle.

Plusieurs retraités et certains agents ont été honorés au cours de cette journée. La Direction de la famille "caistabienne" a bien compris, comme le dit si bien l’écrivain ivoirien et auteur des Frasques d’Ebinto, Amadou Koné que "Le travail, même s’il n’arrive pas à sortir l’homme de la misère, lui garantit sa dignité". Elle se donne rendez-vous, le 1er Mai 2023.

M T M

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