GABON/ LBV : Les jeunes et les bricoles des vacances

29 juillet 20200
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La crise sanitaire à coronavirus a contraint plusieurs activités mondiales au ralentissement. Au Gabon, ce sont les vacances. Avec le déconfinement partiel, les jeunes de Libreville se mettent en quête de petites bricoles pour subvenir à leurs besoins. Il faut chercher à gagner honnêtement sa vie, et ce, à la sueur de son front.

C’est la saison sèche et ce sont les vacances. C’est aussi le moment propice pour les jeunes de se faire de l’argent à travers les petites bricoles. Veden, Johan et les autres refusent d’être noyés dans l’oisiveté. Les deux étudiants, respectivement à l’Université Omar Bongo et l’Institut de Technologie d’Owendo (ITO) profitent de leur temps pour travailler. Ils travaillent et prennent de la peine. Ils ont choisi de retrousser les manches et donner des coups de machettes aux hautes herbes qui envahissent des grands espaces. Ces espaces qui, sans doute, serviront de plantation ou de terrain de construction.

Avec sa machette en main et une tenue particulière, Veden terrasse les hautes herbes. Il se donne du plaisir à le faire tout en chantant. « Je suis étudiant en Master 1 en Sciences éco. à l’UOB. En plus des efforts intellectuels que je fournis au temple de savoirs, le travail manuel est aussi un atout pour moi. Cette bricole me permet de gagner dignement l’argent à la sueur de mon front. Je le fais avec plaisir. J’invite les jeunes comme moi à faire autant, dans la maçonnerie, l’agriculture et bien d’autres où l’on peut gagner honnêtement son gain  » conseille cet étudiant.

Johan aiguise aisément sa machette.Il estime que cette bricole est la bienvenue. Elle lui a permis de sortir de l’oisiveté due au Covid-19. « J’éprouve double plaisir. Cette petite bricole me sort de l’ennui qui commençait à prendre le dessus dans mon quotidien à cause de la crise sanitaire. Aussi, me permet-elle de gagner honnêtement un peu d’argent. Cet argent me permet de subvenir à quelques de mes besoins. Avec la reprise des cours, je mettrais facilement la main en poche pour résoudre ou répondre à un besoin. Je suis étudiant à l’Institut de Technologie d’Owendo. Je sais concilier tâche intellectuelle et celle manuelle. C’est bénéfique pour moi cette diversité  » estime-t-il.

Veden, Johan Alvès, Job, Mikhael Alimax, Syntich ont bel et bien compris qu’il n’y a pas de sots métiers, mais que de sottes gens existent. Les Saintes écritures sont claires « tu mangeras à la sueur de ton front » ont-ils rappelé en esquissant, chacun un sourire.

MTM

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