GABON : Le piteux état des routes
Ce n’est un secret pour aucun Gabonais. Les routes du Gabon sont dans un état qui laisse à désirer. Elles sont un véritable chemin de croix en saison pluvieuse pour les transporteurs routiers.
Depuis des lustres, les routes gabonaises, notamment celles qui mènent dans l’arrière-pays sont dans un état déplorable. Cette triste réalité touche les quatre coins du pays. À tel point que la province de l’Estuaire qui est pourtant le cœur de l’administration gabonaise se trouve touchée. Aux exemples de la route de Cocobeach et de l’axe Essassa-Ntoum qui sont dans un état de dégradation avancé.
En ce début de saison de pluie, les routiers éprouvent toutes les difficultés du monde à mener la clientèle à destination. Sur ces routes, ils bravent les bourbiers et beaucoup d’autres difficultés. Un routier qui sillonne fréquemment les routes Ogivines nous l’explique : « Nous affrontons des bourbiers et des cassis sur la route qui mène à Ovan en passant par Makokou. On prend beaucoup plus de temps que prévu pour arriver à destination... (…) Sans l’aide des clients qui nous aident à sortir des bourbiers en poussant les voitures, on dormirait à chaque fois sur la route... ».
Les routes gabonaises sont rarement des voies bitumées.Elles ne facilitent pas la circulation des personnes et des biens. Les populations se demandent bien à quoi servent les budgets dégagés par les différents gouvernements et partenaires économiques. L’axe Lambaréné-Mouila qu’ils exposent en trophée dans les médias et les discours, ne représente même pas le tiers des routes gabonaises,toujours selon les populations qui se plaignent.
D.M