C’est en tenant compte des conséquences néfastes de la non-vaccination contre la poliomyélite que les membres de l’OPH veulent diminuer la crainte de la vaccination chez la population. «  L’OPH compte en son sein de nombreux rescapés de la poliomyélite des exemples vivants du manque de vaccin ».

Durant ce petit déjeuner de presse, plusieurs associations étaient présentes dont l’Association pour le bien être des albinos, l’Association des étudiants handicapés du Gabon, l’Association des sourds muets du Gabon et bien d’autres encore. L’objectif était de se rassembler afin de travailler en symbiose pour dire stop au coronavirus en choisissant le vaccin.

En partenariat avec le Copil et les médias, cet organisme souhaite faire sa part en sensibilisant aussi la population sur l’impérieuse nécessité de se faire vacciner. « La personne avec un handicap a constamment besoin de la présence humaine ce qui est contraire aux restrictions liées à la pandémie actuelle. Les victimes de la non-vaccination qui se retrouve pour la plupart handicapés physique à cause de la poliomyélite souhaitent se servir de leurs cicatrices pour inciter les gens à se faire vacciner afin qu’on puisse tous retrouver nos habitudes », souligne le président de l’OPH Jean Stanislas Ellang.

Des sorties médiatiques sont prévues ainsi que des spots radiotélévisés, pour une sensibilisation de proximité. Les organes de presse sont une compensation pour l’OPH qui compte s’en servir pour impacter le plus grand nombre. « Lorsque le pays est touché comme ça, tout le monde doit s’impliquer. Nous apportons notre pierre à l’édifice, c’est un acte d’amour pour notre pays » conclut le président de l’organisation des personnes handicapées.

Les membres de l’OPH se tiennent aux côtés des pouvoirs publics et saluent la politique mise en place par le président Ali Bongo Ondimba pour la lutte contre le coronavirus au Gabon.

LK.