GABON : Saisie des peaux des panthères à Oloumi par la PJ

12 août 20200
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La pratique des espèces protégés se poursuit au Gabon,et pourtant interdit par la loi.La police judiciaire a fait son travail et a procédé à l’interpellation d’une dame en possession de peaux de panthères près du marché d’Oloumi à Libreville. C’est ce mardi 11 août 2020 que l’opération a été menée avec succès .

L’information est venue d’une source convaincue de la tenue imminente d’une transaction de peaux de panthères. Une espèce menacée qui est protégée par la loi.

En effet, après avoir reçu l’information sur la préparation d’une vente de peaux de panthère dans la zone du marché d’Oloumi, la Police Judiciaire( PJ) de Libreville, qu’accompagnaient les agents des Eaux et Forêts et des membres de l’ONG Conservation Justice, s’est rendue sur les lieux indiqués.

Dissimulés à des endroits stratégiques, les agents ont aperçu une dame répondant à la description faite. Cette dernière marchait le long de la route et portait un sac plastique de couleur jaune à l’intérieur duquel se trouvaient des objets minutieusement emballés. Au moment d’effectuer la vente, elle a été interpellée par les agents qui ont immédiatement procédé à la vérification du contenu du sac. Ils y ont trouvé trois peaux de panthère.

Interrogée sur son identité, la dame a dit s’appeler LYADI Yesirath Olawoyin. Elle est de nationalité béninoise et exerce comme commerçante au marché d’Oloumi. La perquisition de son box commercial n’a rien produit. Elle a été par la suite conduite au siège de la Police Judiciaire où elle a avoué être la propriétaire des trois peaux de panthère qu’elle voulait vendre. En attendant d’être présentée au Procureur de la République dans les prochains jours, dame LYADI Yesirath Olawoyin est gardée à vue dans les locaux de la Police Judiciaire. Elle risque six mois de prison ferme comme prévu dans le code forestier.

Le marché d’Oloumi est un ancien marché de la capitale gabonaise. La vente de viande de brousse s’y est développée au fil des années. Des trafiquants de produits tirés d’espèces protégées y ont créé un réseau illicite de vente desdits produits.

CJ/MTM

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