IMMIGRATION CLANDESTINE : Un fléau "de trop" pour le Gabon

29 septembre 20200
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Le voyage des migrants vers le Gabon ne cesse de continuer et à être dangereux. Plus d’une cinq-centaines de migrants sont enregistrés depuis le début de cette année 2020 dans ce joyau d’Afrique centrale. Aucun recul de ces clandestins dans cette aventure incommode, quand bien même le gouvernement bataille durement pour contrecarrer ce fléau.

Au large des côtes gabonaises, plus d’une centaine d’immigrés clandestins ont été appréhendés par les services de surveillance du territoire national en quelques jours à peine. Tous de nationalités confondues, ces migrants en ressortent de différents pays d’Afrique. Notamment « Bénin, le Togo, le Cameroun, le Nigeria, le Ghana, le Niger, le Burkina Faso, entre autres ».

Nombreux de ces migrants s’embarquent en aventure depuis le Nigeria, en passant par le Cameroun, pour arriver sur les terres gabonaises. Au sein de leurs embarcations on y trouve le plus souvent toutes les catégories de personnes, particulièrement des femmes (parfois enceintes), des personnes âgées et des enfants dont l’âge varie souvent entre « 2 et 15 ans ». Tous prêts à braver tous les risques possibles, à la conquête d’une vie meilleure dans ce pays d’Afrique centrale.

Selon nos confrères de l’Union, leurs témoignages font froid dans le dos. « Chaque candidat à l’immigration ne débourse pas moins de 400 mille francs aux membres du réseau de passeurs, depuis le lieu de départ. Ensuite, il faudrait passer des semaines, voire des mois dans une embarcation de fortune, en pleine mer, entassés comme du bétail, souvent sans eau, ni nourriture. Le voyage est si périlleux que beaucoup parmi eux perdent la vie, pour cause de famine, de déshydratation ou en se noyant ».

Étant donné que les frontières terrestres et aériennes du Gabon sont très contrôlées, la mer est devenue le passage privilégié de ces clandestins pour y accéder, malgré les naufrages qui y sont enregistrés régulièrement. Sans relâche, le gouvernement gabonais fait tout le nécessaire pour tenter de mettre fin à ce phénomène qui, parfois représente un réel danger pour les résidents nationaux.

INOE

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